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Conférence - Page 6

  • Présentation du projet des portraits de financiers d'entreprise, 28 avril 2011

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    Soirée HEC Finance d'entreprise du 28 avril 2011, Projet de présentation des "Portraits" par Jack Aschehoug (H. 72)

    J'ai donc la charge de vous présenter une synthèse des douze Portraits réalisés à ce jour, dans le cadre de "l'opération Portraits" que mène notre Groupement. C'est une campagne qui vise à illustrer à la fois la variété des expériences et des métiers qui relèvent de la Finance d'entreprise, et la richesse des hommes et des femmes qui peuplent cette fonction. C'est aussi une manière que nous avons trouvée d'illustrer, en autant de prises de vue instantanées, un état des lieux de notre profession. Et c'est enfin une façon de tracer des perspectives pour son avenir.

    La méthode employée est celle des interviews individuelles, toutes réalisées avec la même trame de questions, d'une population que nous voulons la plus représentative possible des différents métiers et sous-métiers, classes d'âge et sexe de notre chère Finance : une matrice à trois dimensions, en somme.

    Douze Portraits finalisés à ce jour, mais pour parvenir à l'objectif, il nous en faudra sans doute huit à dix fois plus s'il y en a parmi vous qui sont volontaires, ou qui connaissent des volontaires pour se prêter à l'expérience, n'hésitez pas à nous le faire savoir ! Notre objectif est de publier un recueil de l'ensemble avec l'appui de nos sponsors dans les quelques mois qui viennent.

    D'ores-et déjà, avec ces douze Portraits, on commence à voir s'esquisser quelques traits saillants.

    D'abord, variété des fonctions et secteurs économiques représentés :

    cinq directeurs financiers, dont nos deux intervenants de ce soir, que Valérie Nau fera débattre pour vous, couvrant l'automobile (PSA, Audi), la communication (JC Decaux), la sécurité (Delta Plus) et le textile (Chantelle) ;

    et puis, trois contrôleurs de gestion, l'un de l'industrie alimentaire (Danone), l'autre, tout jeune diplômé de 2010 et déjà expatrié dans la lointaine Asie, dans les services publics (Véolia Waters, à Hong-Kong), et le troisième, un ingénieur chinois passé par notre belle école, dans l'industrie électrique (Schneider, en Belgique),

    une fiscaliste du monde de l'Edition (Editis),

    une directrice comptable dans le packaging (OTOR),

    deux auditrices internes, l'une dans les médias (France Télévision), l'autre dans le tourisme (Club Méditerranée).

     

    Variété des parcours, ensuite :

    nos deux intervenants ont débuté dans la Banque, mais l'une n'y a fait qu'un bref passage, quand l'autre y a fait souche pendant treize ans ;

    un de nos interviewés a fait toute sa carrière dans l'industrie automobile ;

    un autre a commencé par le contrôle de gestion dans les anisés, avant d'exercer ses talents dans les services au nettoiement et de se trouver maintenant DAF d'une entreprise de sécurité ;

    notre représentant de la lingerie féminine avait intégré un cabinet d'audit externe avant de rejoindre l'audit interne chez Bull, où il a évolué vers le Contrôle de gestion ;

    audit externe également, pour les débuts de notre directrice comptable dans le packaging ; et même chose pour notre auditrice interne de France Télévision, mais avec ensuite une expérience dans un cabinet de recrutement ;

    notre fiscaliste est une ancienne trésorière de PME, d'abord du textile, puis de la construction informatique ;

    Variété des types d'employeurs, encore : deux émetteurs du CAC 40, une entreprise publique, deux filiales locales de groupes multinationaux, des sociétés cotées à actionnariat familial majoritaire ou non, une société familiale fermée…

     

    Et à travers tout çà, quelques constantes :

    Beaucoup de travail : pour la plupart, il n'y a pas de journée type, et pour tous la notion d'horaires n'est qu'une chimère ;

    Il est indispensable de maîtriser complètement au moins une des techniques de la fonction finance ;

    Il est tout aussi indispensable de savoir communiquer, avec sa hiérarchie comme avec ses collaborateurs : à vrai dire, tous les interviewés se présentent presque plus comme des communicants que comme des techniciens ;

    Beaucoup de rigueur ;

    Et de l'humilité ;

    Et au final, un plaisir visible, ou plutôt lisible, à exercer le métier.

    … et des visions d'avenir :

    La rationalité qu'exige la finance rend celui qui l'exerce apte à accompagner les décisions stratégiques de l'entreprise ;

    Encore plus de maîtrise de la communication ;

    Une connaissance de plus en plus nécessaire et approfondie des métiers de l'entreprise employeuse ;

    De plus en plus de créativité à mettre en œuvre.

     

    Pour conclure mon propos et vous mettre l'eau à la bouche, un petit  florilège :

    "On choisit un métier pour soi-même et non pour les autres."

    "[L'auditeur]…doit faire preuve d'adaptabilité, d'ouverture d'esprit et de diplomatie, s'il souhaite exercer son métier en allant au-delà de la simple logique de contrôle."

    "La première erreur est de pêcher par vanité : confondre la fonction et la personne"

    "… you need to have a passion for what you do and your company stands for."

    "On conserve toujours, malgré tout, un rôle de traducteur."

    "On sait qu'on a pris une mauvaise décision quand on est dans le mur, ou que l'on n'est pas content de soi après coup."

    "Un élément majeur dans un contexte de midcap est aussi la possibilité d'une coopération étroite avec le CEO."

    "Après avoir fait le tour, j'ai choisi de rester en finance."

     

    Merci de votre attention, et maintenant, place au débat : Valérie, c'est à vous.

     

  • Tweets de la soirée des 1 an de HEC Finance d'Entreprise, le 28 avril 2011

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    Ce soir, #HECFEfait un retour sur sa soirée anniversaire du 28/04 sur la variété des métiers finance d'entreprise, ca changera de l'actu !

    Valerie Nau, rédactrice en chef d'option finance, anime la soirée et le débat. #Optionfinance

    Parmi les participants : notre parrain : Jean-Dominique #Senard, co-gérant de #Michelin, nous sommes comblés !

    Aussi présents : Pascal Quiry (#Vernimmen), Jean-Florent Rerolle (@jf_rerolle / @gouvernancefin). Soirée Anniversaire #HECFE

    @GregoireRecrute est là aussi, comme Pierre Jenny, Olga Johnson, Ludovic Guilcher, Laurent Allard : vous nous rejoignez sur Twitter ? #HECFE

    Notre ami Jack Aschehoug présente les 10 portraits qui nous entourent et qui représente 10 métiers différents. Anniversaire #HECFE

    Une constante parmi les 10 portraits : Maîtrise de la technique, rigueur, humilité et Communication ! Anniversaire #HECFE

    Pour la communication, des voies de progrès quand on voit la difficulté à récupérer 10 belles photos ;) ! Anniversaire #HECFE

    Nos partenaires s'expriment sur leur vision de la Finance : Cabinet Bessé, Ernst & Young (#EY), #HSBC, Nicholas Angell, #Oracle. #HECFE

    Paul Meresse (Cabinet Bessé) : "la finance s'est invitée dans l'assurance". #HECFE

    Pierre Planchon pour Ernst & Young (#EY) : "grande diversité des #parcours en #finance comme passage dans une carrière ?" #HECFE

    Pierre Sorbets,#HSBC : ce soir "dynamisme, convilialité, professionnalisme". #HECFE

    Pierre Sorbets,#HSBC : "concilier l'inconciliable : le long terme et le court terme, les grands détails et les synthèses".

    Valérie Kolloffel, Nicholas #Angell : "le savoir être est une nécessité: proximité business, compréhension des opérations, contacts terrain"

    V. Kolloffell : "schizophrénie du financier ? technicité & pilotage, autorité & ouverture, gardien du temple & partenaire des opérationnels"

    Laurent Dechaux, #Oracle : "permettre au directeur financier de moins travailler :)"

    Place au débat avec Laurence Debroux, DG Finance de JC #Decaux, et Olivier casanova, Directeur Financements de #PSA

    L. Debroux : "parcours professionnel est une suite de rencontres". #HECFE

    L. Debroux : "langage vrai du financier, challenger les opérationnels avec des idées et une personnalité fortes, qui s'expriment"

    O. Casanova : "gérer la double focale de la vsion hélicoptère et du microscope", c'est finalement "être chef d'orchestre". #HECFE

    L. Debroux : "la finance est un métier de confiance", "s'appuyer sur les experts, porter leur position, avoir la confiance de la DG". #HECFE

    O. Casanova : "ne pas confondre chef d'orchestre et homme orchestre", à partir d'un certain niveau, financier doit manager, pas tout faire.

    L. Debroux : "la consolidation est une excellente formation à la rigueur et aux flux de l'entreprise". #HECFE

    L. Debroux : "Intégrer les experts dans les projets plus globaux de l'entreprise".#HECFE

    Laurence Debroux : "Le directeur financier doit décloisonner les expertises". #HECFE

    Laurence Debroux : "Valoriser très fort les parcours d'expertise au long court". #HECFE

     

     

     

  • Soirée 1 an d'HEC Finance d'Entreprise, le 28 avril 2011

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    Le Groupement HEC Finance d'Entreprise fête son anniversaire le 28 avril 2011, par Jack Aschehoug (H. 72)

    "Soirée importante et fédératrice pour notre communauté" : c'est ainsi que Sylvie Bretones (M97 et Présidente du groupement) a accueilli les participants à cet événement voulu comme "Professionnel, dynamique et festif".

    "Professionnel, dynamique et festif": ce mot d'ordre, repris par Pierre Sorbets (H71) dans son mot de bienvenue au nom d'HSBC qui avait mis à disposition ses locaux gracieusement pour l'événement, a été respecté.

    Cent-quatre-vingt financiers d'entreprise étaient présents ce soir-là sur le millier contactés par le groupement depuis sa création : la salle était comble. Pour citer à nouveau Pierre Sorbets : "… d'ailleurs c'est une concentration de risques. Si cela se savait, je pense que les indices boursiers pourraient vaciller."

     

    Illustrer la variété des métiers

    Le groupement s'est attelé à la tâche d'illustrer la variété des métiers de la finance d'entreprise à travers un recueil d'une centaine d'interviews à publier d'ici quelques mois. Selon Sylvie Bretones, un des objectifs est d’incarner nos métiers,  «  pour mettre en exergue ce dynamisme, bien au-delà du qualificatif de fonction support  dont on nous affuble parfois ». En introduction aux débats, Jack Aschehoug (H72 et membre du bureau du groupement) a présenté une synthèse des douze premiers de ces portraits.

    Aimablement et efficacement animés par Valérie Nau, Rédactrice en chef d'Option Finance, les débats ont d'abord permis à nos sponsors, tous prestataires de services de la finance d'entreprise, de faire partager leur vision de la fonction.

    Selon Paul Meresse, du Cabinet Bessé (courtage d'assurance), "…la finance s'est peu à peu invitée dans l'assurance, ou en tout cas elle revisite l'assurance […] Classiquement, l'assurance était l'apanage du juriste, et on allait chercher le financier quand il fallait donner des chiffres et des valeurs […] Et puis sont arrivés les événements majeurs […]qui pouvaient exploser le bilan des compagnies d'assurance ".

    Pierre Planchon (H89), au nom du cabinet Ernst & Young, estime pour sa part que le financier d'entreprise doit allier la proximité avec le business opérationnel, la flexibilité pour s'adapter à ses impératifs, "…et puis une espèce de jonglage entre un rôle assez technique, mathématique, d'objectivation de la performance, de quantification de la décision, et un rôle de communicant, de traducteur pour l'interne et pour l'externe".

    Un jonglage encore relevé dans le propos de Pierre Sorbets, pour qui il faut "…concilier le court terme et le long terme, les grands détails et les synthèses : donc, il faut faire de l'hélicoptère et du zoom tout le temps".

    Valérie Kolloffel, pour le cabinet de recrutement Nicholas Angell, voit dans la finance d'entreprise quatre dimensions : la variété des sujets à traiter, celle des compétences à mettre en œuvre (expertise, business support, aide à la décision stratégique,…), la richesse des opportunités qu'elle offre ("on peut faire toute sa carrière dans les fonctions financières"), enfin le savoir-être ("à la fois proximité business, compréhension des opérations, contact terrain").

    Enfin, Laurent Dechaux, d'Oracle, en conclusion de cette première partie des débats, fait le lien entre ce que font les financiers, et les outils informatiques que les éditeurs de logiciels mettent à leur disposition en vue de fluidifier le processus de planification financière et de vision stratégique de l'entreprise, et qui permettent au directeur financier d'avoir moins de travail "… puisqu'en pressant un bouton il a toutes les information dont il a besoin" .

     

    Deux grands témoins dialoguent  

    Puis s'est ouvert le dialogue entre nos deux "grands témoins". Laurence Debroux(H92) est Directeur général finance et administration chez JC Decaux et membre de son Directoire. Olivier Casanova (H89) est Directeur du financement et de la trésorerie de PSA. L'une comme l'autre ont eu des expériences variées. Laurence : brève expérience dans la banque d'affaires à Londres ; puis Elf-Aquitaine, au moment de sa privatisation ; et de là, la branche pharmacie du groupe, Sanofi, comme directrice financement et trésorerie, directrice financière puis directrice de la stratégie.; et JC Decaux maintenant. Olivier : expérience dans la banque d'affaires à Londres, également, mais au contraire assez longue (13 ans) ; puis virage important en accédant à la direction financière d'une filiale de Thomson à l'activité périclitante (les écrans cathodiques) pendant trois ans, avant de devenir directeur financier adjoint  du groupe, chapeautant le contrôle de gestion, la consolidation et les normes comptables, puis responsable stratégie et marketing reportant au PDG, un poste relativement hybride ; et PSA, maintenant.

    Valérie Nau ayant relevé, chez les deux, le premier emploi dans la banque d'affaires, l'un comme l'autre a estimé que ce n'était nullement un point de passage obligé, mais, toutefois avec des nuances : pour Olivier Casanova "…quand on démarre, çà paraît être un environnement qui évolue très vite, et donc qui offre des opportunités assez rapidement à des jeunes de faire leurs preuves, d'avoir des responsabilités", mais çà n'est nullement une nécessité pour faire une carrière en finance d'entreprise ; alors que pour Laurence Debroux "…quand on ne sait pas exactement ce qu'on veut faire, la banque ou l'audit […] repoussent un petit peu le premier choix" tout en fournissant un bagage bien utile pour la suite.

     

    La façon de pratiquer le métier

    Laurence  Debroux a toujours vécu dans un environnement où le Directeur financier a le privilège de "parler franc" dans le bureau du patron, même si c'était dans l'intimité du tête à tête : elle aurait eu du mal à s'épanouir dans un cadre où il en aurait été autrement. Et pour Olivier Casanova, la complexification rapide des tâches et les horizons de temps différents amènent à se poser quotidiennement la question de comment conserver en permanence une  " double focale" : préoccupation du quotidien et du moyen terme ; pour y parvenir il s'agit d'être avant tout un bon chef d'orchestre, et ne pas prétendre devenir le meilleur des experts dans chaque spécialité ; mais de mettre en place les équipes et les processus permettant de parvenir au résultat, "…sans forcément que l'on soit aux manettes".  Et, ajoute Laurence Debroux, c'est aussi une question de confiance dans la compétence des experts que l'on a dans son équipe.

    «Comment  conjuguer, pour le directeur financier, confiance et autorité concernant des sujets qu’il maîtrise parfois moins bien que ses experts?", s'interroge Valérie Nau. La réponse, pour Olivier Casanova, réside en grande partie dans les process ("déployer les principes du lean management, y compris dans les fonctions support de la finance : définition d'indicateurs de performance, contrats d'objectifs, définition précise des rôles et des délégations, standardisation, rituels de management…").

     

    Faire évoluer les experts

    "…il n'y a pas de mauvais premier choix" dans une carrière dirait Laurence Debroux à un jeune diplômé,  mais "… de nombreuses bonnes façons de démarrer dans l'entreprise". Et Olivier Casanova d'ajouter qu'il faut savoir se laisser guider par ses passions et ses attirances, sans se polariser sur l'acquisition de compétences techniques.

    "Ces experts  [qui forment les équipes du directeur financier] peuvent-ils évoluer dans l'entreprise ?" demande Valérie Nau. Laurence Debroux indique que chez Sanofi, plusieurs responsables financiers importants étaient issus de la consolidation. Ceci étant, si on reste très longtemps dans une fonction experte, il devient très difficile de se reconvertir. 

    Et "…les passerelles vers l'opérationnel ?". Laurence Debroux les estime souhaitables, et elles ne doivent pas intervenir trop tard dans le cursus des intéressés. Mais Olivier Casanova souligne le risque que de très bons financiers mutés dans l'opérationnel ne retournent plus jamais dans la finance ensuite. Quoi qu'il en soit, ce type de passerelle est à considérer comme un plus.

     

    Le financier d'entreprise : un communicant

    La diversité des parcours permet de mieux maîtriser le rôle de "communicant" que doit avoir le financier d'entreprise aujourd'hui. Laurence Debroux rappelle aussi les qualités d'écoute et de dialogue qui sont à ses yeux tout aussi importantes. Et Olivier Casanova ajoute que l'accumulation de compétences techniques chez un jeune financier ne le rend pas plus apte à assumer les fonctions ultérieures : "Les situations et les hommes, les rencontres sont presque plus importantes que la compétence technique elle-même.". Pour l'un comme pour l'autre, il faut savoir sortir de son bureau et aller sur le terrain, bien comprendre le business de l'entreprise pour pouvoir jouer son rôle complètement.

     

    Et le festif, dans tout çà ?

    Tout le temps présent : projection des caricatures dessinées en direct par Fix (alias Xavier Maury, H72) ; ambiance bon enfant des organisateurs et des participants ; tombola (avec notamment comme lots des exemplaires dédicacés du Vernimmen 2011, du Vade Maecum de l’Administrateur, et des abonnements gratuits à Option Finance) ; tireuse de photos quasi-instantanées à la disposition de tous ceux qui voulaient se donner un souvenir de l'événement ; enfin, un magnifique cocktail.

    Sans oublier la remise surprise d'un magnifique bouquet de fleurs à la Présidente, Sylvie Bretones, qui l'a fait rougir de confusion.

  • Tweets de la soirée HECFE Passerelles en Finance d'entreprise, mars 2011

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    #HECFE le 17/03 : Finance d'entreprise : un tremplin pour une carrière ? co-organisée avec @hecaufeminin. il ne reste plus que qq places !

    #HECFE le 17/03 avec Mathilde Bluteau (Apple), Pascal Bouchiat (Rhodia) et Olfa Zorgati (Ventadis, groupe M6). Avec @hecaufeminin

    #HECFE le 17/03 : thèmes : processus de maturation / changement, la capacité de prise de leadership, les résistances, passerelles...

    Retransmission de la conférence : #Finance d' #entreprise, un tremplin pour une #carrière ici : http://bit.ly/ehDnLI

    Mathilde Bluteau (Apple): "pour être une bonne financière, il faut être passionnée par le métier de l'entreprise dans lequel on est". #HECFE

    Mathilde Bluteau : passage #finance vers #opérations : "process de maturation très lent, avec éléments qui jouent le rôle de déclic"

    Mathilde Bluteau : sensibilité aux opérations : "je vais porter la fonction #finance dans une dimension que vous ne connaissez pas".

    Pascal Bouchiat (Rhodia) : passage des opérations vers la #finance : "Volonté d'apprendre, de comprendre ct fonctionnait ce grand groupe"

    Pascal Bouchiat : "la pression du quotidien nous permait moins aujourd'hui d'investir sur des profils moins opérationnels immédiatement"

    Pascal Bouchiat : "permettre aux potentiels de se développer en transversal avant de les développer en vertical"

    Mathilde Bluteau : "erreur du clonage, les gens pour se développer vont parfois vers l'extérieur, car n'ont plus de vision en interne"

    Pascal Bouchiat : "changer à la fois de métier et d'entreprise, c'est une grosse prise de risques, pour l'entreprise et à titre personnel"

    Pascal Bouchiat : "les résistances pour des changements de métier à l'intérieur de la finance d'entreprise, sont ridicules"

    Mathilde Bluteau : réussite lors d'une passerelle : "élément fondamental : capacité à prendre le #lead sur un sujet donné". #HECFE

    Pascal Bouchiat : réussite d'une passerelle : "volonté farouche", "rapidement montrer qu'on est un interlocuteur de qualité". #HECFE

    Pascal Bouchiat : facteurs clefs de succès lors de la passerelle : "volonté, capacité d'écoute, apport d'une vision différente". #HECFE

    Mathilde Bluteau : "écoutez votre coeur, vos tripes, faites ce que vous avez envie de faire, car c'est là où vous serez bon". #HECFE

    Olfa Zorgati : dépasser les résistances, "parfois nous sommes nous mêmes les plus résistants... Prouver à soi-même qu'on peut le faire".

    Pascal Bouchiat : ds ces changements de métiers/passerelles, "il faut suivre une cohérence, savoir quel est son métier". #HECFE

    P. Bouchiat : "il faut à un moment donné trouver sa voie et creuser son sillon ... avoir une cohérence de métier". #HECFE

    Pascal Bouchiat : "creuser les axes transversaux et verticaux, ... où la capacité à prendre le lead et la vision deviennent + importants".

    Pascal Bouchiat : "à chacun ensuite de se positionner dans la matrice, transversal, vertical". #HECFE : Passerelles en finance d'entreprise

    Mathilde Bluteau : réussite d'1 passerelle : "s'appuyer sur les phrases (du mananagement) qui nous aident et peuvent résonner en nous".

    Olfa Zorgati : "ADN, culture d'entreprise : certaines sont plus propices aux passerelles". #HECFE, Passerelles en finance d'entreprise

    Pascal Bouchiat : "Il est de la responsabilité des #managers de développer leurs équipes" (avant même celle des #RH). #HECFE

     

  • Finance d'entreprise, un tremplin pour une carrière ? le 17 mars 2011

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    Sylvie Bretones (M. 97), Bruno de Mauvaisin (H. 75), Evelyne Kuoh (H. 84)  et Sophie Reynal (H. 94) ont rassemblé le Groupement HEC Finance d'Entreprise et la Commission HEC au Féminin le 17 mars dernier pour une conférence-débat dans les bureaux du cabinet d'avocat Jones Day, sur le thème : La finance d'entreprise : Un tremplin pour une carrière ?

    La fonction Finance, par son positionnement au cœur de l’entreprise, offre de plus en plus d'opportunités de passerelles avec d’autres fonctions. Trois dirigeants étaient invités, avec une expérience de mobilité fonctionnelle de ou vers la Finance d’Entreprise : Mathilde Bluteau, Directrice commerciale Clients Professionnels d'Apple France, précédemment directrice du contrôle de gestion EMEIA ; Pascal Bouchiat (T.06), Directeur général adjoint et directeur financier du groupe Rhodia, faisant suite à une carrière scientifique et technique (Ingénieur R&D puis Chef du service Production de Rhône Poulenc Silicones) ; Olfa Zorgati (H.98), Directrice financière de Ventadis (groupe M6), ayant débuté en fusions et acquisitions à la Société Générale.

    Grâce à notre partenaire TechTocTV, vous pouvez retrouver en video l’intégralité de la conférence sur http://finansphere.com/webcasts/

    Nous vous livrons, ici, quelques réflexions utiles et pertinentes...

    Pourquoi et comment ses mobilités transverses se produisent-elles ?

    Ces mobilités sont le fruit d’une maturation au regard de la pratique de son métier, de l’expérience acquise et d’une meilleure connaissance de soi. Changer de métier au sein de son entreprise reste plus facile, certaines entreprises ayant cela dans leurs gênes plus que d’autres. A contrario, les intervenants ont été quasi-unanimes pour dire que changer de métier et d’entreprise à la fois reste très difficile, voire quasi impossible.

    En fait, sous la pression du court terme, on ne se donne pas le temps d'investir sur les « potentiels », qui, en changeant de fonction, ne sont pas opérationnels tout de suite. Actuellement, nous avons tendance à privilégier des fonctions « en silo » : on va chercher le «clône» au risque de pousser les « potentiels » à envisager une mobilité extérieure. La « génération Y » pourrait néanmoins faire bouger les choses car ils expriment leur volonté de faire plusieurs choses et d'évoluer plus rapidement.

    Comment valorise-t-on sa compétence et sa crédibilité dans le cadre d’un changement fondamental de métier?

    Il est clair qu’un tel changement nécessite l’acquisition de nouvelles compétences. Recourir à la formation continue peut être utile. La technique, quoique nécessaire, n’est pas suffisante. Il faut aussi adapter son « expérience comportementale ». 

    Parmi les compétences clés, ont ainsi été citées la capacité à analyser et prendre l’initiative sur un sujet financier ou opérationnel et celle à donner une vision différente. L’écoute est aussi primordiale tout comme une très forte motivation qui pourra nécessiter un fort investissement de travail.

    On peut être très transparent vis-à-vis de ses équipes en disant qu'ils ont des expertises que l'on n'a pas et qu'il faut nous donner du temps. En contrepartie, on doit construire un travail d'équipe, faire du brainstorming, bien gérer l'équipe pour être crédible en tant que manager.

    A partir d'un certain niveau d'expérience, il convient néanmoins de maintenir une certaine cohérence dans son parcours. On pourra choisir d’évoluer au sein de la structure matricielle selon des axes transversaux et verticaux, tout en veillant à maintenir son employabilité. Cependant, on pourrait dire aussi : « Faites ce que vous avez envie de faire, c'est là où vous serez bon ».

    Quelles sont les résistances que vous avez pu connaître ?

    Effectivement il y a des résistances lorsque l'on souhaite changer de métier et d'entreprise. La volonté est déterminante. Il faut savoir ce que l'on veut, où on va, et connaître ses atouts. Le réseau HEC est notamment d'une grande aide.

    Au sein de l’entreprise, c’est le rôle et la responsabilité des managers de soutenir le changement, notamment quand il y a des résistances au niveau des équipes opérationnelles. Les RH doivent être des facilitateurs mais ce sont bien les managers qui sont les moteurs.

    La mobilité fonctionnelle est-un accélérateur de carrière ?

    Avoir réussi un changement de métier apporte sérénité et confiance en soi, en nous confortant dans notre capacité d'affronter de nouvelles problématiques. On se dit : « on peut le refaire ». Une mobilité fonctionnelle n’est pas nécessairement une voie vers la direction générale, c’est plutôt l’accumulation d’expériences appropriées qui permettra d’envisager une ascension verticale.

    Nathalie Halna du Fretay (H. 86) et Olga Le Blanc – Tyl (H.91)

     

  • Nouvelles voies d'accès à l'expertise comptable, 7 décembre 2010

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    Les nouvelles voies d’accès aux métiers de l’expertise comptable : Valorisez votre expérience !

    Après des années d’expérience en finance d’entreprise, certains peuvent désirer réorienter leur carrière et exercer en libéral la profession d’expert comptable ? Comment  l’expérience acquise peut-elle faciliter cette transition? Pierre Petetin (H. 78) animait cette soirée avec :

    Hélène Michelin, directrice de la formation au Conseil supérieur de l’Ordre des Experts-comptables

    Alain Burlaud, chargé de mission auprès du Directeur général pour l’Enseignement supérieur

    Un membre de la Commission « dite article 7bis » statuant sur les demandes d’inscription au tableau de l’Ordre.

    Ensemble, ils nous ont fait partager leur expertise et les pratiques actuelles concernant ces questions :

    - Comment l’obtention du diplôme d’expertise comptable intègre maintenant la voie de la validation des acquis de l’expérience (VAE) ?

    - A quelles conditions l’accès à la profession d’expert-comptable peut-il être autorisé aux personnes non titulaires du diplôme d’expertise comptable ?