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  • Newsletter n°9, janvier 2013

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    Cher(e) camarade, 

     

    Le bureau HECFE te souhaite une très bonne nouvelle année  - voir ici.

    OUI,  TU AS BIEN LU : pour rester au top de ta forme en cette nouvelle année, nous sommes heureux de t'annoncer que Pascal Quiry (H. 84) et Dalloz offrent aux 1 500 premiers abonnés de notre groupement trois mois d'abonnement gratuit à la version électronique du Vernimmen !

    Cette offre, valable jusqu'au 31 mars de cette année, est dédiée à nos 963 abonnés actuels et à tous ceux qui vont nous rejoindre d’ici le 31 mars. Nous t’invitons à relayer cette information auprès de camarades HEC, financiers d'entreprise ou amis de la finance d'entreprise qui ne seraient pas encore membres de notre groupement et remercions chaleureusement Pascal Quiry, Yann Le Fur et  Dalloz ! 

    Nous te donnons rendez-vous pour notre prochaine manifestation ce mardi 29 janvier sur le thème "Pourquoi et comment les PME et ETI peuvent-elles aller vers de nouvelles sources de financement ?" autour de Alain Philbert, PDG du groupe GIAC et Magali Bregeard, directrice d’investissements au sein du groupe GIAC ; Claude Sauvageot (E. 81), directeur général du FSI Régions, deux dirigeants de société ayant utilisé ces solutions : Erwan Chareton, directeur général délégué, PVI (société
    spécialiste du véhicule électrique) et François Magnier, directeur financier de la société Vernet (société spécialisée dans la fabrication d’appareils de régulation thermostatique) ainsi que Marc Van Caneghem, associé chez Deloitte Conseil - Risk Advisory.

    A très bientôt.
    Pour le bureau HECFE, Sylvie Bretones (M. 97), Présidente du groupement et Christian Catallo (H. 79). 

    HEC FE RESEAU

    Fi+ Alumni, club des clubs de financiers d’entreprise fédérant 10 associations de grandes écoles et universités, dont HEC FE ainsi que la DFCG (Association Nationale des directeurs financiers et contrôleurs de gestion), a lancé son site : www.fi-plus.com.

    Tu pourras t’abonner au fil de Fi+ pour suivre son actualité et recevoir les invitations aux manifestations organisées par les différents groupes professionnels adhérents.

    Pour tout contact : sylvie.bretones@mailhec.com

    Et sur Twitter : @fiplus

     

    HEC FE CARRIERES

    Un petit déjeuner « Carrières » organisé par le pôle Finance vient d’avoir lieu le 24 janvier autour du thème « posez- vous les bonnes questions avant de quitter votre entreprise ».

    La 3ème opération de « Speed Networking » réunissant onze camarades financiers d’entreprise en recherche active s’est terminé avec succès en décembre par une matinée live avec des cabinets de recrutement . Merci encore à tous les sparring-partners qui ont donné du temps pour aider nos candidats à roder leur discours ; un bilan de cette opération paraîtra également dans une prochaine newsletter.

     

    MANIFESTATIONS

    Tu trouveras ci-après le compte-rendu de la manifestation : Pourquoi et comment les PME/ETI peuvent-elles aller vers de nouvelles sources de financement ? Débat organisé le 19 septembre 2012, par le Groupement HEC Finance d’entreprise chez Cabinet Clifford Chance

    Thomas Salvadori, membre du Bureau du Groupement et modérateur de ce premier débat sur le sujet, consacré plus particulièrement aux Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI)[1], avait réuni autour de lui Caroline Weber, directrice générale de l’Association  Middlenext, Frédérick Lacroix, avocat associé, responsable de la pratique Financial Services du cabinet Clifford Chance, Bruno Dathis, directeur administratif et financier du groupe SAFT, et Thierry Schmidt de la Brélie, directeur administratif et financier du groupe Touax.

    En ouverture du débat, Thomas Salvadori a relevé que le crédit bancaire classique devient de moins en moins accessible aux ETI en raison des contraintes imposées aux banques par la mise en œuvre de la régulation Bâle III. Parallèlement le marché primaire obligataire leur est d’accès difficile, et celui des capitaux propres pratiquement fermé : la Bourse ne joue plus en effet son rôle d’apporteur de capitaux, comme l’a mis en évidence le Rapport récemment établi par MM. Gérard Rameix et Thierry Giami (878 sociétés cotées à Paris en 1978, 794 en 2001, 688 en 2010…).

    Sur ce dernier point, Caroline Weber a fourni plusieurs explications. Son association, Middlenext, qui regroupe 150 entreprises adhérentes et se consacre à leur représentation auprès des différents acteurs du monde financier et mène diverses études sur le sujet de leur financement, a observé que l’apparente inanité de la Bourse a fait l’objet ces dernières années de quatre rapports officiels (dont le dernier émanant de Gérard Rameix comme précité). Mais, ceci sans résultat véritable, du moins en ce qui concerne les trois premiers.

    Le fait que notre Bourse nationale soit passée sous le contrôle de celle de New-York peut expliquer le peu d’enthousiasme qu’elle manifeste pour l’admission à la cote de sociétés nouvelles de taille moyenne : ainsi, il n’y a plus, au sein de NYSE-Euronext, que 3 agents chargés de la prospection sur le terrain, là où il y en avait autrefois 60 !  En parallèle l’opérateur de bourse a augmenté (plus que triplé) les tarifs de courtage des valeurs moyennes pour les brokers, qui ont, en conséquence, de plus en plus tendance à s’écarter de ce marché. Et les analystes spécialisés en valeurs petites et moyennes ont presque disparu. Egalement, les coûts de documentation et de cotation ont littéralement explosé : un prospectus de cotation (300 pages aujourd’hui en moyenne, contre 40 dans le passé) revient désormais à près d’un million d’euros ;
    le coût complet de  cotation pour une valeur moyenne est passé de 200 000 francs par an autrefois à 600 000 euros aujourd’hui.

    Les exemples étrangers montrent pourtant qu’il est possible de faire fonctionner de manière rentable des marchés boursiers consacrés à de telles valeurs. En Allemagne, les cinq bourses régionales sont actives et bénéficiaires. Il y a aujourd’hui  plus de 80 personnes sur le terrain pour accompagner les valeurs moyennes. En Finlande, la bourse d’Helsinki, confrontée à la concurrence très vive du NASDAQ, qui a établi sa tête de pont européenne dans ce pays, a monté une joint-venture avec la bourse de Stuttgart pour coter les petites et moyennes valeurs finlandaises.

    En fait, pour remédier à cette situation, il s’agirait d’alléger les procédures d’accès au marché pour ces valeurs. Il faudrait également inciter les compagnies d’assurance à changer d’état d’esprit : 1% de l’encours des réserves mathématiques de l’Assurance-vie suffirait à satisfaire les besoins de fonds propres de ces entreprises. Et la création d’un PEA consacré à l’investissement dans les ETI pourrait compléter harmonieusement cet ensemble de mesures.

    A l’appui, Caroline Weber cite la mise en place en cours de Micado France 2018 (« Micado »), un Fonds commun de placement dédié aux ETI, créé à l’instigation de Middlenext, Accola et Investeam : les frais d’avocat et de brokers sont ainsi mutualisés, mais chaque société participante conserve sa propre note de crédit ; les financements obtenus par ce moyen devraient avoir une durée de 6 ans, et les charges d’intérêt se situer entre 4 et 6%. Elle mentionne aussi l’existence de l’indice GAIA, construit à partir des données communiquées par 250 sociétés, dont 80 ont des performances financières qui surclassent celles du CAC 40. Sans omettre la possibilité de faire renaître les emprunts groupés de jadis.

    Pour sa part, Frédérick Lacroix reconnait effectivement l’alourdissement des règlementations. Les textes européens (Directives Prospectus, Transparence, MIF, toutes les trois, de surcroit, en cours de révision), constituent un faisceau de contraintes extrêmement lourdes.
    Les régulations Bâle III, pour les banques, et Solvabilité II pour les assureurs vont conduire les unes et les autres à réduire drastiquement leurs interventions en faveur des ETI (les banques en termes de  crédits, et les assureurs en actions). Mais le discours sur la titrisation, si décriée depuis la crise des sub-primes et le "shadow banking", commence à évoluer : Micado est peut-être un précurseur de cette évolution ; à terme, à côté du marché obligataire traditionnel plutôt adapté aux grands émetteurs, on voit émerger des fonds de dettes, certes d'abord dédiés aux financements immobiliers et d'infrastructures (Axa CRE1, Natixis AM/AEW SELF,
    etc.) mais plusieurs projets de création de fonds dédiés aux dettes des ETI et PME sont actuellement en cours, ainsi qu'un marché de dettes « repackagées », dans le cadre de la résurgence et la généralisation du modèle "originate to distribute" au sein des banques ; et puis, on peut espérer voir se développer des techniques de prêts obligataires directs souscrits par un ou plusieurs investisseurs non bancaires, à l’instar de ce qui se pratique déjà en Allemagne avec les Schuldschein.

    Présentant l’expérience de SAFT sur le marché du Private Placement aux Etats-Unis (l’USPP), Bruno Dathis, explique que sa société, cotée depuis 2005, a un fort endettement. Le refinancement de sa dette, en février 2009, avait été opéré sous forme de crédits bancaires : l’opération, d’un montant total de 330 millions d’€ (dont 240 millions de $) avait été  longue et plus difficile à monter que par le passé, le financement obtenu cher (notamment en terme de commissions), et d’une maturité
    réduite à trois ans. Ce qui a incité la société à diversifier ses sources de financement, en recherchant des maturités plus longues, et avec des concours exprimés en $ (80% du chiffre d’affaires est en effet réalisé à l’exportation).

    Le processus de l’émission en USPP s’est déroulé sur trois mois. Les quatre à six premières semaines ont été consacrées à l’élaboration de la documentation. Ici, deux surprises : aucune donnée prévisionnelle n’avait besoin d’être fournie dans le « Private Placement Memorandum » destiné aux assureurs et investisseurs professionnels sollicités ; et le contrat d’émission est standardisé, laissant peu de place à la négociation des termes (prise en charge par les avocats des deux parties, intervention directe de l’émetteur). Le troisième document, la note de présentation, sert de support aux Road-Shows : ces séances de présentation aux investisseurs se sont déroulées aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne (à destination, en particulier, de filiales britanniques d’assureurs américains) et en France ; aux Etats-Unis, 7 villes ont ainsi été visitées, et 35 investisseurs rencontrés en trois jours.

    Dix des investisseurs rencontrés ont proposé de souscrire, pour des « tickets » entre 10 et 75 millions de $ chacun, à des prix exprimés en marge par rapport au taux des Treasuries de durée équivalente. Au total, le montant proposé était bien supérieur aux 100 millions de $ visés par SAFT (50 millions à 7 ans et 50 millions à 10 ans).

    Après négociation, les taux ont été fixés à 4,26% pour la tranche à 7 ans (300 points de base au-dessus des Treasuries), et 4,73% pour celle à 10 ans (290 points de base au-dessus des Treasuries). Les coûts d’émission ont été de 0,65%, SAFT ayant choisi de recourir aux conseils de trois banques. Aucune notation à l’initiative de l’émetteur n’a été nécessaire : la seule notation requise, celle de la National Association of Insurance Companies (NAIC), est établie à la demande des assureurs souscripteurs eux-mêmes (celle-ci intervient huit à douze mois après l’émission).
    Certes, les titres émis ne sont pas contractuellement remboursables par anticipation, et une renégociation des termes du contrat serait très coûteuse.
    Mais en définitive, l’opération n’aura guère été plus compliquée  à réaliser qu’un refinancement bancaire. Et puis, SAFT s’est ainsi dotée d’une base élargie d’investisseurs à long terme.

    L’expérience de Touax décrite par Thierry Schmidt de la Brelie, est précisément celle d’un participant au fonds Micado évoqué plus tôt par Caroline Weber. Touax réalise 300 millions d’€ de chiffre d’affaires. Son activité, la location et la vente de matériels (respectivement 200 et 100 millions d’€ de chiffre d’affaires-conteneurs maritimes, constructions modulaires, wagons fret, barges fluviales), est très consommatrice de financements longs : le parc se monte à quelque 1,5 milliards d’€, et la société a connu ces dernières années une croissance importante, fondée sur une moyenne de 50 millions d’€ d’investissements par an.

    Les actions Touax sont cotées en bourse depuis 1906, et la société a procédé à des émissions d’actions en 2004, 2007, 2008 et 2009. Compte tenu de la baisse des cours de l’action, la capitalisation de la société est aujourd’hui de moins de 150 millions d’€, et la liquidité du titre est trop faible pour envisager de nouvelles opérations de l’espèce.

    La plus grande partie des dettes (300 millions d’€ au total) est de type bancaire bilatérale, bilatérale collatéralisée, ou syndiquée (collatéralisée ou non). La société a également émis des Obligations à Bons de Souscription d’Actions Remboursables (OBSAR) sous forme de « club deal ». Certains matériels destinés à la location sont aussi financés en leasing, d’autres font l’objet de contrats de portage par des investisseurs.

    En matière de désintermédiation, Touax avait réalisé une première expérience en obtenant d’un investisseur non bancaire 22 millions de $ destinés à financer des actifs sud-américains.

    Cependant, depuis la crise, la société est confrontée à une diminution des maturités proposées pour ses types de financements habituels, à la hausse des coûts de liquidité bancaire, à la pénurie de dollars subie par les banques européennes : cet ensemble de facteurs risquait de renchérir sensiblement les coûts de financement (jusqu’alors 3,75% en moyenne) ; à titre indicatif, une émission obligataire de 200 millions d’€ lui avait été proposée avec un taux prévisible de 9% l’an (outre le fait que Touax ne cherchait pas à lever plus de 50 millions d’€). Et, l’émission de titres de type obligations convertibles ou océanes aurait posé un problème de dilution des actionnaires existants.

    Le projet Micado, en groupant en une même souche de 300 millions d’€ des emprunteurs de montants individuels de 10 à 50 millions d’€, a constitué une solution appropriée. Même si le délai de réalisation a été considérablement long (selon Caroline Weber le prospectus déposé à l’AMF en mai, n’a obtenu son visa qu’en février de l’année suivante), l’émission permet d’obtenir des financements à six ans, sans notation ni « covenants », à un coût « all-in » entre 5 et 7 %.

    Concluant ces exposés, Frédérick Lacroix a  insisté sur la nécessité d’exploiter tous les segments possibles de marché.
    L’USPP se compare en fait au Schuldschein allemand, bien qu’à la différence du premier, le second ne nécessite pas d’agent de l’émission (dans le cas de l’USPP, l’agent assure l’unicité du contrat et l’uniformité des clauses qu’il comporte) : chaque souscripteur du Schuldschein (en général des assureurs ou des caisses d’épargne) est à aborder distinctement, et les termes de la tranche à laquelle il souscrit à mettre au point en fonction de ses desiderata ; des clauses de remboursement anticipé au gré de l’emprunteur peuvent théoriquement être stipulées avec certains souscripteurs, bien qu’en général ceux-ci sont plutôt de type « Buy and Hold ». Micado peut constituer une voie supplémentaire de diversification.

     

    A noter que, dans le monde de l’assurance,  la transition de Solvabilité I à Solvabilité II risque de constituer une entrave supplémentaire au développement des fonds de dettes : dans le cadre de Solvabilité I, les fonds de dettes créés jusqu'à présent rentrent au mieux dans le fameux « ratio poubelle », à défaut d'un traitement plus optimisant (par exemple au travers de l'émission d'obligations cotées sur un marché réglementé par le fonds de dettes, ce qui n'a pas été fait jusqu'à présent en raison de contraintes spécifiques posées par l'Autorité de Contrôle Prudentiel) ; avec Solvabilité II, dont l'entrée en vigueur est sans cesse repoussée (on parle à présent de 2015), la philosophie devrait être radicalement différente, car le projet de texte d'application (niveau 2) prévoit la possibilité de traiter par transparence l'investissement de l'assureur dans le fonds, ce qui rend la forme du fonds relativement indifférente, pour autant toutefois que ce dernier ne soit pas analysé comme un véhicule de titrisation au sens de la directive sur les fonds propres des banques.  La nécessité de structurer des fonds compatibles avec les exigences de Solvabilité I et Solvabilité II durant cette période transitoire ne favorise actuellement donc pas la création d'un marché important des fonds de dettes placés auprès des assureurs.


    Par Jack Aschehoug (H. 72)

     

    Compte-rendu de la conférence débat du 27 novembre dernier « quel rôle pour le directeur financier dans une entreprise publique en mutation à  paraître prochainement.

    Et bien sûr nous avons de nouvelles manifestations en cours de préparation, par exemple un 3ème petit déjeuner «économie et conjoncture »  autour de Jean-Paul Betbèze … alors suis bien les news et les mails HECFE pour  garder le contact !

  • Newletter n°8, décembre 2012

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    Compétitivité, austérité, mesures fiscales : quel dosage pour redynamiser la France ?

    Le groupement HEC Finance d’Entreprise a poursuivi le 15 novembre dernier sa formule matinale « petits déjeuners économie & conjoncture » initiée avant l’été.  Nous  remercions encore une fois le cabinet Salans pour son accueil dans ses locaux parisiens.

    Après son analyse sur les composantes de la crise de la zone euro qui avait fait l’objet de notre première séance du 27 juin dernier, Jean Paul Betbèze (H.72), chef économiste et Directeur des études économiques du Crédit Agricole accompagné pour cette session de Anne Quenedey (H.91) Avocate associée, spécialisée en droit fiscal au Cabinet Salans, nous a aidé à décrypter le fragile équilibre entre compétitivité, austérité, et mesures fiscales. Ils ont tenté de répondre à la problématique du dosage optimal nécessaire pour redynamiser la croissance en France.

    JP Betbèze, par ailleurs membre du Cercle des économistes et auteur de plusieurs ouvrages, a mis en perspective les différentes solutions offertes ainsi que les choix adoptés ces derniers mois tant en France que chez nos proches voisins Européens.  Avec A Quenedey, ils ont réalisé un exposé à la fois synthétique et très bien documenté pour un sujet qui est loin d’être simple et rarement objectif. Même si, malheureusement, l’optimisme n’est pas de mise en ce qui concerne la croissance économique dela Franceà court et probablement moyen terme, nous sommes ressortis convaincus qu’un exposé technique sur le sujet permettait d’objectiver le débat et constitue déjà, par sa bonne compréhension, l’amorce d’un chemin v ers l’élaboration de la « formule optimale ».

    Nous nous limiterons ici à évoquer quelques idées-forces sur le sujet : 

     

    1° La France se trouve actuellement dans une situation économique compliquée

    2012 va être une année de croissance 0 et pour 2013, certains  prévoient même une croissance négative (de -0.2% à -0,4%). Pour JPB, 2012 serait plate et 2013 légèrement positive.

    Dans ce contexte, il sera très compliqué de tenir les objectifs de 0.8% de croissance du PIB qui sous tendait les objectifs ambitieux de réduction du déficit budgétaire:La Frances’est donnée une contrainte qu’elle ne pourra pas honorer, sauf programme suplémentaire d’économies.

    Aussi, il est donc fort probable que dès l’annonce des chiffres sur le déficit au 1r trimestre 2013, la tension va monter tant avec les marchés financiers qu’avec nos pays voisins, notamment l’Allemagne – si les chiffres ne sont pas bons, bien sûr.

     

    2° La solution de « rupture » proposée par les économistes et les financiers,  pratiquée dans d’autres pays et qui permet d’augmenter la profitabilité

    Le diagnostic sur la situation économique est clair : la chute libre de la rentabilité des entreprises industrielles depuis 2007 dénote un grave problème de compétitivité.

    Devant ce constat, les économistes et les financiers, avec à leur tête L. Gallois ont proposé un plan qui consistait à créer à court terme une « rupture » pour enrayer l’absence de croissance et la faible profitabilité.  Cette « rupture » s’appuyait sur le « transfert des charges sociales pesant sur les entreprises vers la fiscalité et la réduction de la dépense publique. Pratiquée déjà dans d’autres pays voisins, elle permettait de dégager près de 2% de valeur ajoutée de manière à permettre aux entreprises de bénéficier d’un bol d’air pour redresser leur compétitivité et ainsi relancer à terme la croissance. En même temps, cette fiscalit&e acute; qui allait peser sur les ménages (notamment par l’augmentation possible des taux de TVA) allait freiner la demande interne, donc les importations, et pousser les entreprises à exporter plus.

     

    3° Le choix fait en France

    A la sortie des élections d’avril et mai dernier, le Gouvernement a choisi une réponse politique en suivant les promesses du candidat Hollande. Ce fut la voie de la hausse de la pression fiscale tant sur les ménages que sur les entreprises, pour réduire le déficit sans trop affecter la croissance, autrement dit en faisant porter l’ajustement sur les hauts revenus et les grosses entreprises, pour l’essentiel.

    Mais l’impact immédiat a été une montée de l’inquiétude des entrepreneurs et des ménages devant la succession de mesures issues du Projet de Loi de Finances pour 2013 et du Projet de Loi de Finances Rectificative pour 2012. Comme l’a souligné A Quenedey, la multiplicité des mesures depuis quelques mois, combinée à leur manque fréquent de clarté quant au champ d’application exact, ont contribué à exacerber le sentiment d’incertitude. Cette incertitude des entrepreneurs et des ménages français s’étend aussi aux investisseurs étrangers devenus frileux et qui risquent fort de se tourner vers d’autres pays plus compétitifs sur le plan fiscal. Alors que les mesures voulaient sauvegarder la croissance, on voit que cet objectif e st en risque.

    Devant ce constat, le Gouvernement a repris quelques éléments de la proposition de L. Gallois via le Pacte de Compétitivité. Ce Pacte propose notamment un crédit d’impôt pour les entreprises (crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi), la stabilisation sur la durée du quinquennat de certains dispositifs fiscaux importants pour l’investissement et la vie des entreprises (crédit d’impôt recherche, régime des JEI, incitations aux investissements dans les PME, dispositifs favorisant la détention et la transmission d’entreprises…), des pistes pour développer l’épargne financière à long terme, et une réflexion générale sur l’impôt des sociétés.

    Toutefois, il est fortement probable que l’impact psychologique (négatif) des réformes visant à augmenter la pression fiscale perdurera malgré le bol d’air apporté par le Pacte de Compétitivité ainsi que les annonces faites sur la réduction des dépenses publiques.

     

    4° Et après ?

    La Francese trouve actuellement dans un « corner » : la compétitivité est en chute libre faute d’avoir refusé de prendre des mesures de modération salariale et les réformes fiscales mises en place ont eu un effet négatif que les dernières décisions (Pacte de Compétitivité et réduction des dépenses publiques), d’ailleurs contraintes par ces premières mesures, auront du mal à enrayer.

    La croissance sera probablement faible sur les prochaines années. Le rattrapage sera compliqué et lent avec des dommages collatéraux comme par exemple des délocalisations d’activités vers d’autres pays plus avantageux fiscalement, une accentuation de la pression des agences de notation surla Franceainsi que certainement des relations tendues avec nos pays voisins (Allemagne et Italie), si des mesures plus directes ne sont pas prises. 

     

     5° Question de la salle : y-a-t-il un espoir d’une réforme fiscale cohérente et réaliste ?

    Le Pacte de Compétitivité donne quelques pistes comme par exemple la réforme de l’impôt sur les sociétés. L’enjeu en matière d’impôt sur les sociétés est de réussir à élargir au maximum la base de l’impôt français applicable aux opérations présentant une dimension internationale, pour aller chercher de l’argent « à l’extérieur ». 

     

     6° Question de la salle : quelle solution peut-on envisager?

    La solution réside probablement à sortir du débat politique et à réexaminer le sujet d’un point de vue technique en mettant en perspective les enjeux macro économiques et en remettant le sujet de compétitivité au centre du débat.

     

    Christine Dejean – Membre du bureau HEC Finance d’Entreprise 

    Ce petit déjeuner a été organisé par Jack Aschehoug (H.72), Catherine Noel Fiacre (M.04) et Isabelle Loupot (M.03), membres du bureau HEC Finance d’Entreprise, Présidé par Sylvie Bretones (M.97)

  • Newsletter n°7, novembre 2012

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    Financiers d’entreprise, sortez de vos bureaux !

                                                                  

    Cher(e) camarade,

    Ce n’est pas parce que les premiers froids arrivent qu’il faut faire comme les marmottes et se préparer à hiberner !

    Notre objectif, notamment à travers nos manifestations, est à la fois de sensibiliser notre communauté sur des thèmes d’actualité ou d’expertise, de partager témoignages et expériences, et de se retrouver pour échanger, toujours dans une ambiance professionnelle et conviviale. Aussi nous t’invitons à sortir ton nez et venir te ré-oxygéner (surtout en cette période budgétaire), profite-en !

    Pour prendre le recul nécessaire, n'oublie pas nos petits-déjeuners Economie et Conjoncture autour de Jean-Paul Betbèze, chef économiste du Crédit Agricole. Le prochain aura lieu ce jeudi 15 novembre à 8h45 chez Salans, 5 bd Malesherbes. Jean-Paul Betbèze et Anne Quénedey, avocate associée fiscaliste chez Salans débattront sur le thème : « Compétitivité, Austérité, fiscalité : quel bon dosage pour dynamiser la France ? »

    Pour t’inscrire, clique ici :  

    Pour muscler ton fil d'information, nous te proposons également, de nous rejoindre sur Twitter :en suivant @HEC_FE. Tu pourras également y retrouver nos 140 abonnés, parmi lesquels : @gouvernancefin, @bank_able, @mazarsfrance,  @hecparis, @dfcgasso, @versac, @sbretones, @laurentallard, @nicolashoraist, @sophiereynal, @lpretet,  @daf_de_demain, @wallfinance, @primederisque, @magdecideurs,  @jerome_gazel,  @iaeparis,  @cyril_bladier, @bdehec ...

    Nous sommes ravis de t’annoncer que notre groupement compte désormais 930 membres. Aide nous à créer le buzz et n’hésite pas à relayer cette newsletter aux HEC Financiers d’Entreprise qui ne nous connaîtraient pas encore.

     

    A très bientôt,

    Pour le bureau HECFE, Sylvie Bretones (M. 97), Présidente du groupement et Christian Catallo (H. 79).

     

    HEC FE CARRIERES

    * Le groupe HEC FERA change de nom pour devenir HEC FE Carrières.

    * Véronique Ehrhard (H. 82), Bruno de Mauvaisin (H. 75), Charles Cappe (CPA Madrid) et Laurent Pretet (H. 95) ont présenté les métiers de la finance d'Entreprise aux étudiants du campus à l'occasion du Finance Event le 20 septembre dernier.

    * HEC FE Carrières a lancé début novembre sa troisième opération de son opération Speed Networking destinée aux camarades financiers d'entreprise en recherche active avec un projet professionnel bien défini. Ce programme se déroule  sur six semaines : d'abord 5 soirées (1 par semaine) de "répétition" avec des "sparring partners" volontaires, pour conclure avec une matinée "live" avec 10  chasseurs de tête . C'est un format extrêmement efficace qui permet aux candidats de rôder leur projet et leur discours avant de rencontrer in fine les cabinets de recrutement. Si tu es intéressé(e) pour jouer le rôle du sparring partner le temps d’une soirée, contacte vite les membres du bureau qui pilotent le projet : Véronique Ehrhard veronique.ehrhard@mailhec.com ou Jacques Madinier jacques.madinier@mailhec.com.

     

    MANIFESTATIONS

    Plus de 90 personnes étaient réunies chez Clifford Chance le 20 septembre dernier pour échanger avec Caroline Weber (H. 83), DG de Middlenext, Bruno Dathis, directeur financier du groupe Saft Batteries, Frédérick Lacroix, Associé chez Clifford Chance, Thierry Schmidt de la Brélie, directeur financier du groupe Touax sur le thème "Pourquoi et comment les ETI peuvent elles aller vers de nouvelles sources de financement ?"Compte rendu à suivre dans une prochaine Newsletter.

    Nous avons de nombreux projets en cours de préparation. Tu peux d’ores et déjà noter sur ton agenda :

    - un second petit déjeuner Economie et Conjoncture le 15 novembre prochain avec Jean Paul Betbèze et Anne Quérédet, avocate associée fiscaliste chez Salans, sur le thème : « Compétitivité, Austérité, fiscalité : quel bon dosage pour dynamiser la France ? « 

    - une conférence-débat le 27 novembre : « Quel rôle pour le directeur financier dans une entreprise publique en mutation ? »  autour de Laurent Galzy (H.79), directeur financier du groupe Aéroport de Paris, Alain Picard, directeur financier du groupe SNCF et Henri Paul Missioux (E. 92), Vice Président de Celerant Consulting

     

    Notre groupement participe également au réseau Fi+ Alumni, dont il est à l’origine. Nous avons le plaisir de te convier à la soirée networking organisée par Fi+ Alumni et DFCG Avenir (club des moins de 35 ans au sein de l’Association des directeurs financiers et contrôleurs de gestion), le 20 novembre prochain à 19 heures, au bar à vin l’Ivress, 5 rue Poissonnière, 75 002 Paris.

    Au programme : présentation des activités de Fi+ Alumni et de son nouveau site Internet et découverte de DFCG Avenir.

    Pour tout contact : sylvie.bretones@mailhec.com et pour t’inscrire : http://bit.ly/S5t5nB

     

    Enfin, tu trouveras ci-après le Compte rendu du "petit déjeuner" Economie et Conjoncture du 27 Juin dernier :

    Le groupement HEC Financed’Entreprise a inauguré sa nouvelle formule matinale limitée à 30 participants - les « petits déjeuners économie & conjoncture » - le 27 juin dernier dans les locaux du cabinet Salans à Paris, que nous remercions chaleureusement pour son accueil. Pour cette première, Jack Aschehoug (H.72), Catherine Noel Fiacre (M. 04) et Isabelle Loupot (M. 03) membres du bureau HEC FE avaient invité Jean Paul Betbèze (H. 72), chef économiste et directeur des études économiques du Crédit Agricole, pour intervenir sur le thème « comment sauver la zone Euro ? quelle crise ? quels outils ? » ; pour l’anecdote, nous étions alors à trois jours d’un sommet Européen critique, supposé apaiser les vives tensions réapparues sur la zone Euro !

    JP Betbèze, par ailleurs membre du Cercle des économistes et auteur de plusieurs ouvrages récents sur le sujet, nous a fait un exposé très brillant, à la fois didactique, très bien documenté et qui plus est plein d’humour ; nul doute que nous avons désormais les idées plus claires sur ce sujet brûlant et ô combien médiatisé (avec des commentaires parfois erronés) . Nous nous limiterons ici à évoquer quelques idées-forces sur le sujet :

    1° La  crise actuelle (amorcée en 2008) résulte d’un excès de dette généralisé

    Les dettes des Etats ont explosé, atteignant des niveaux très inquiétants en % du PIB ; plus aucun pays, sauf peut être la Suisse, n’est actuellement considéré comme sûr !

    Les autres acteurs économiques : banques, immobilier, entreprises, particuliers sont également déjà très endettés ce qui accentue l’ampleur de la crise mondiale actuelle, comparable à celle de 1929, et complique les mécanismes de reprise.

    Il y  a eu perte de confiance des marchés financiers devant le laxisme général du passé récent (« argent trop facile »), les opérateurs sont très nerveux et sur-réagissent à la moindre étincelle, par exemple le risque de faillite de la Grèce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des enjeux & risques à l’échelle mondiale.

    Il y a donc urgence à casser la spirale de l’endettement en diminuant les dépenses (et non pas en augmentant les impôts) d’où la situation actuelle de récession économique.

    2° Les risques d’amplification de la  crise

    Spirale descendante de déflation : ne pas réduire trop fortement les dépenses car le but ultime est de retrouver une croissance économique (> +2%) . Ainsi les pays d’Europe du Sud ont du mal à réduire leurs déficits car la récession diminue aussi leurs recettes fiscales.

    Bataille de politiques monétaires entre les leaders économiques mondiaux : la rivalité Chine / USA a ainsi plutôt tendance à renchérir le cours de l’Euro, ce qui est contre-productif dans le contexte actuel.

    Risque d’explosion de la zone Euro par contamination de la crise grecque : la situation est actuellement très tendue pour l’Espagne et l’Italie et il faut absolument que ces deux pays puissent se re-financer rapidement de manière moins coûteuse.

    3° Les principaux outils pour sortir de la crise

    Comme rappelé précédemment, la crise est beaucoup plus profonde que prévu et donc la reprise sera d’autant plus compliquée et risquée !

    La crise bancaire semble désormais s’estomper, grâce au soutien très actif des banques centrales et des pouvoirs publics (baisse des taux d’intérêt, facilités de refinancement, incitation à des regroupements …)

    Les réductions drastiques des déficits publics devront être confirmées, néanmoins un consensus semble se dessiner en faveur d’une moindre rigueur dans leur mise en œuvre afin de ne pas tuer dans l’œuf la reprise économique qui s’annonce déjà beaucoup plus lente que prévu (cf 2012 quasi-plat).

    Le salut pour les pays d’Europe du sud viendra des gains de compétitivité générés par la baisse des salaires nominaux ; comme l’Allemagne a également fait de très gros efforts ces dernières années, la France doit rester très vigilante sur la modération salariale, sinon elle sera laminée à l’exportation.

    4° Question de la salle : une mutualisation de la dette européenne est-elle possible ?

    Cette mutualisation permettrait en théorie un refinancement à taux très bas pour tous les pays, évitant ainsi une charge d’intérêt en croissance exponentielle ; mais elle est irréaliste techniquement, même via la création d’un organisme spécifique doté de fonds propres : si la Grèce veut lever un nouvel emprunt, comment pourrait-elle engager l’Europe entière ?

    La seule alternative viable pour baisser le coût de la dette passe par une meilleure intégration bancaire européenne et une intervention accrue de la BCE, auxquelles l’Allemagne était jusqu’à présent réticente ; mais un tel compromis peut être espéré car une faillite grecque ou espagnole serait in fine très néfaste pour son économie !  

     5° Question de la salle : jusqu’où faut-il aller dans le soutien au secteur bancaire ?  

    Le soutien aux banques par les Etats ou la Banque Centrale permet de doper la confiance des opérateurs, elle même nécessaire pour favoriser la reprise économique ; grâce à une forte réactivité des USA et de l'Europe après le choc provoqué par la faillite de Lehman Brothers, on a évité le pire!    

    Il faut toutefois faire preuve de discernement : si la banque n’a qu’une crise passagère de liquidité il faut intervenir via la banque centrale ; si le mal est plus profond, il faut  restructurer et adosser ce qui reste sain à une autre banque plus solide.

    Christian  Catallo  (H. 79)  

  • Newsletter n°6, juin 2012

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    Chers (Chères)  membres du groupement Finance d'Entreprise,

    Une Newsletter un peu spéciale dédiée au compte rendu détaillé du petit déjeuner  « spécial carrières » organisé par  notre groupement le 11 avril dernier sur un thème toujours d’actualité  :

     

    «Le marché de l’emploi pour le financier d’entreprise : crise ou pas crise ? »

    Notre prochaine manifestation Carrières aura lieu le 11 Juillet 2011 à 19H précises à l’Association HEC, avec une conférence débat autour du thème :  « Le management de transition, pour quoi, pour qui ,comment : décryptage avec des acteurs du métier » ; il reste encore quelques places, clique ici pour t’inscrire !

    Pour le bureau : Sylvie Bretones (M. 97), Présidente du groupement et Christian Catallo (H. 79)

     

    Résumé

    Nous étions plus de cinquante participants réunis autour de spécialistes du recrutement et de la gestion de carrière pour débattre du contexte actuel du marché des métiers FE ;  à noter deux points saillants :

    * les intervenants ont tous été d’accord pour reconnaître qu’aujourd’hui, les recruteurs cherchent surtout des profils « plug & play », très rapidement opérationnels.

    * ils ont également souligné que le métier des financiers d’entreprise évolue à tous les niveaux vers une fonction beaucoup plus proche qu’avant des directions opérationnelles (rôle de gardien des coûts / rentabilité assuré par le contrôleur de gestion) et donc plus à leur service ; le directeur financier doit donc désormais faire preuve d’autant de qualités de communicant que d’expertise  technique !

     

    Compte rendu des interventions

     

    1° le point de vue du recruteur : Johann van NIEUWENHUYSE, Directeur Senior Practice Finance - Michael Page International

    Selon les recrutements en cours chez MP, les besoins en Finance d’Entreprise sont sur une tendance légèrement positive comparée à la stagnation des deux derniers trimestres de 2011. Cela rejoint la dernière étude APEC réalisée sur Q4 2011 qui montre que les financiers d’entreprise sont bien placés en termes de prévisions de recrutement par fonction, arrivant en 3e position (21% des intentions d’embauche), derrière les métiers opérationnels de commerce/ vente et de la production, et au même niveau que les métiers informatiques.

    Les secteurs qui recrutent le plus sont l’industrie, les services informatiques et l’e-commerce. Le conseil et le service B to B ainsi que la banque de détail (profil 35 ans) continuent à être actifs et l’immobilier et la construction semblent redémarrer.

    Les profils les plus recherchés sont le contrôleur de gestion projet, le contrôleur de gestion industriel, l’analyste financier capable de construire des business plan et un nouveau métier : le BID management qui ouvre en outre vers les métiers opérationnels (Direction Commerciale ou de Business Unit). A noter également la montée en puissance du contrôleur de programme international (exp 10-15 ans) qui arrive à des niveaux de rémunération proches de ceux d’un directeur financier (100-150K€).

    Il ya aussi des profils en pénurie, soit pour des raisons de technicité (ex : le consolideur ou le trésorier) soit pour des raisons de mobilité géographique Paris/province (ex : le contrôleur de gestion industriel).

    Concernant les jeunes diplômés, les recrutements sont en baisse au Q4 2011 en raison de l’incertitude sur la conjoncture économique. Les postes habituellement ouverts aux jeunes diplômés sont ceux d’auditeurs internes ou externes, ceux de contrôleur de gestion central sont moins nombreux.

     

    2° le point de vue de l’outplacer : Lise-Marie GRANDJEAN, Associée – Cabinet Enjeux & Dirigeants

    Si on regarde le marché de la finance d’entreprise, les flux de recrutement restent  permanents et sont plus ou moins alimentés. En revanche, du fait du grand nombre de profils disponibles actuellement, la concurrence est très forte. Chacun doit donc absolument chercher à se différencier  en mettant en avant ses talents spécifiques.

    Plus en détail, en 2011 le dynamisme du 1er semestre s’est ralenti durant le 2e semestre. 2012 se caractérise pour le moment par un certain attentisme avec cependant des jobs ouverts partout - sauf dans le secteur bancaire. En Finance d’Entreprise il y a quelques créations de postes. Les recrutements ouverts sont souvent conclus en interne même après une recherche en externe ou le sont par réseau. Cette dernière démarche est donc à privilégier (elle représente  plus de 70% des recrutements en moyenne et presque 100%  pour les plus séniors et les DGs ). Mais « faire du réseau » est un « job à plein temps », avec un rythme recommandé de 5 RV par  semaine. A ce rythme, le temps pour se repositionner à partir du moment où la démarche réseau est engagée est de 6 mois en moyenne, plus court pour les jeunes et plus long pour les plus expérimentés.

    Actuellement, compte tenu des processus de recrutement qui se raccourcissent, être immédiatement disponible est un atout. Par contre, il faut lâcher l’idée que l’on peut à la fois changer de métier et d’entreprise en période de crise économique.

    Enfin, quelques conseils pour  garder son job : bien valider les attentes de votre N+1, aller à la rencontre des opérationnels, chercher à se former continuellement, continuer à développer son réseau … et aussi : garder un bon équilibre personnel « Mens sana in corpore sano »!

     

    3° le point de vue du Management de crise : Domitille TEZE, Fondatrice - Cabinet Transition + : comment gérer une crise de carrière ?

    L’environnement des métiers de financiers est de plus en plus sous pression, avec des effectifs et des équipes en réduction et une augmentation des exigences de reporting. Les professionnels de la Finance d’Entreprise, comme les autres, auront donc à gérer plus de « crises de carrières » dans leur parcours.

    Mais une crise de carrière n’est pas uniquement être en train de quitter un emploi. C’est aussi ne pas être bien dans son job, se poser des questions, être dans un « trou d’air » … Crise ou « trou d’air », l’important est d’adopter une démarche proactive car « L’inaction est aussi une action » qui aura de toute manière des effets sur votre évolution dans le poste, et même en temps de crise, où les opportunités  sont moindres, mais où les candidats prêts à s’exposer sont également moins nombreux, il y a avantage à agir.

    En cas de séparation, l’action ne se limite pas à gérer les aspects financiers : gérer une séparation, c’est d’abord la gérer sur le plan psychologique ; ensuite sur le plan matériel et professionnel. Et, tourner la page du poste précédent dans de bonnes conditions est un accélérateur certain pour la recherche, crucial pour rester en dessous des 6 mois, délai au-delà duquel le regard des recruteurs peut changer.

    Quels sont les pièges  à éviter ? : rester dans un poste qui ne nous convient pas et chercher un nouveau poste en même temps ou, pire encore, prendre un nouveau poste « en attendant » et chercher en parallèle… Dans l’une ou l’autre de ces situations, il y a fort à parier que ni la tenue de poste ni la recherche ne seront couronnés de succès.

    En conclusion, aujourd’hui les crises de carrière ne doivent plus être vécues comme des accidents de parcours,  mais doivent être gérées comme des moments inévitables dans des carrières qui sont moins rectilignes que celles de nos aînés.

     

    4° Le point de vue du DRH : Claire Fradet, DRH fonction Finance & Juridique Danone

    Le métier du financier d’entreprise évolue d’un rôle support à un rôle de « business impact ». Le groupe Danone attend de ses financiers qu’ils soient de vrais « contre pouvoirs » face aux opérations. Pour cela, ils doivent non seulement maîtriser les aspects techniques de leur job, mais aussi avoir une connaissance approfondie du business . En particulier, l’expérience en contrôle de gestion usine est recommandée dans un parcours où il leur est demandé de changer de poste (métier, BU, pays) en moyenne tous les 3 ans  In fine, ils seront capables non seulement d’analyser les faits mais aussi de proposer des stratégies ou des hypothèses alternatives.

    Chez Danone, les recrutements de profils expérimentés se font essentiellement à partir du vivier interne. Les recrutements externes sont réservés à des profils juniors ou des profils expérimentés apportant une technicité ou une compétence  particulière: profils de la banque pour le  M&A, consolidateur, origine ou expérience des  pays émergents.

    Le directeur financier doit mettre en avant ses qualités personnelles : finesse et impact dans sa capacité à convaincre. Le profil idéal de directeur financier doit combiner : technicité, orientation business et leadership

     

    Questions / Réponses des participants :

    Facteurs de succès pour décrocher un poste : être actif sur les réseaux sociaux pour montrer votre savoir être (cf dimension de communication évoquée plus haut), montrer sa singularité en complément des « must have » pour vous différencier face à une demande forte de clonage, avoir une démarche active auprès du réseau et rester très ciblé par rapport aux annonces de postes : ne répondre qu’à celles qui vous correspondent vraiment.

    A noter que le changement de métier est possible, mais plutôt en début de carrière.

    Comment montrer ses capacité de Business Partner/ Leadership dans le CV ? mettre en avant ses réalisations, présenter un projet clair avec 3-4 mots clés.

    Tendance des rémunérations : la plupart des candidats garde une rémunération cohérente avec celle de leur précédent poste, si rémunération à -10/20% essayer de négocier à l’avance le principe d’un bilan au bout de 6 mois.

     

    Daniel Dumistrecu (MBA10) et Véronique Ehrhard (H. 82), Relais Carrières

     

  • Newsletter n°5, avril 2012

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    Dear HECFE colleagues,

    Your team, stimulated by spring energy, has decided to start reporting some news in English ; we hope this will contribute to create a worldwide HECFE Network !

    Our network is almost reaching 800 members ; new target is now 1000's !
    A surprise is under preparation for some few lucky HECFE members - it will be drawn amongst our first 1200 members.
    Join us, we'll tell you soon more about it…

    Some new projects will also be implemented in 2012 in order to enlarge our scope of activities dedicated to our HECFE professional group,
    We invite you to read now this 5th  - letter full of fresh news  - and do not hesitate to cascade it to your personal HECFE network and ask them to join our HECFE Group (on our Wiki, through the HEC Association W ebsite, update your personal data in the section "centers of interest") .

    Any suggestion and/or remark are also welcome !

    Warm regards on behalf of your team,  
    Sylvie Bretones (M 97), HECFE President and Christian Catallo (H 79)


    CAREERS

    “ FOCUS on HEC FERA”

    Career development is one of pillars of the Corporate Finance group, with a particular focus on job seekers support .Over time, this action has crystallized into the HEC FERA (Finance d’Entreprise Recherche Active) Group . Today the group has about 30 members with very diverse profiles : with or without a current job, MBAs, Masters or Grande Ecole, with ages ranging from 35- to 55+ years old.

    The purpose of the HEC FERA group is to provide active job seekers with a frame that is complementary to the very extensive program provided by the Alumni Association Career department.  Our core values are solidarity, kindliness … and pro-activity.  First, we offer a “peer to peer”, non judgemental listening and feedback, as well as a friendly support. In addition to this wholehearted dimension, and because it is based on a “give and take” philosophy, the group has been able to develop several initiatives, each of them led by one or several group members : a Speed dating training and interviewing with head hunters, a more “punchy” interview training with the help of Michael Page, a specific training on “LinkedIn for Corporate Finance job seekers” held by Cyril Bladier (E 07), a Network contact exchange workshop , a Head hunter list  review workshop  ... We are currently working on developing a web base d tool that will facilitate the exchange of information between members (such as job opportunities), and allow us to promote our offer of competences towards potential employers.
    Today, we are very proud to say that –since mid December- 11 of our members have found a new job !

    If you are interested in joining us, the professional pre requisite are to be a Corporate Finance professional (either treasurer, accountant, controller, CFO, tax specialist, auditor ……) and to be actively looking for a new job (just “thinking about it” is too early). From a more personal standpoint, you have to be comfortable with a collegial, “give and take” approach. If you fit the description, we will be happy to welcome you.
    Please contact Véronique Ehrhard (H 82, veronique.ehrhard@mailhec.com) or Jacques Madinier (H 78, jacques.madinier@mailhec.com).

           
    MANIFESTATIONS

    Réserve dès maintenant la date de notre prochaine manifestation, mardi 22 mai prochain (dans Paris), sous la houlette de Jack Aschehoug (H 72). Conférence débat : «  Communication Financière et Valeur d’Entreprise », avec le point de vue croisé de 3  parties prenantes : Pascal Bantégn ie, directeur de la communication financière du groupe Safran, Eric de Bodard (H. 72), DG de Moody's France, et Pierre Nebout, gérant Edmond de Rothschild Asset Management.
           
    Drink réseau et Immatériels actifs : 3 fois 7
    Le 7 février dernier, dans l’ambiance conviviale du bar à vins le 7 bis,  nous étions, une trentaine de financiers d’entreprise réunis autour de Jérôme Julia (H. 93), Directeur Associé chez Kea& Partners et co-auteur de l’ouvrage « Les Immatériels Actifs » (éd. Du Cherche Midi oct. 2011) et  de Muriel Roquejeoffre (H. 93), Directrice Financière Gro upe MW Brands,  venue témoigner de sa pratique de l’immatériel en entreprise.

    Jérôme et Muriel ont partagé avec nous  les 7 idées force pour faire des immatériels de l’entreprise des leviers de différenciation et de croissance :
    N° 1 :    Les actifs immatériels sont une source de singularité et de création de valeur
    Capital humain, organisationnel, et relationnel, il s’agit d’actifs particulièrement résilients, actionnables, et efficaces
    N° 2 :     C’est le lien entre les actifs immatériels qui crée de la valeur
    La vision stratégique d’une entreprise peut être construite autour de 3 à 5 systèmes d’actifs immatériels
    N° 3 :     Le résultat d’exploitatio n immatériel (ReXi) mesure la valeur additionnelle créée
    Le Rexi est une prime de singularité alimentée majoritairement par dépenses sur immatériel. L’identifier permet d’orienter l’investissement
    N° 4 :     La Due diligence immatérielle implique de nouveaux savoir- faire à combiner
    Diagnostic culturel, étude sémiologique et historique de l’entreprise… de nouvelles approches pour mieux cerner l’ADN de l’entreprise, source de ses futurs cash flow

    N° 5 :     Piloter autrement : nouveaux tableaux de bord pour le dialogue manager – actionnaire
    Encourager l’entreprise à raconter sa véritable histoire, sensibiliser les managers pour qu’ils délivrent du résultat mais laissent l’entreprise en bon &eac ute;tat
    N° 6 :     Maitrisez le cœur de métier immatériel de votre entreprise !
    Ne pas rompre avec son écosystème de production et d’innovation, cela ne coûte pas si cher que ça, et ça peut éviter de détruire de la valeur
    N° 7 :     Les « immatériels actifs » sont une opportunité pour mettre en mouvement l’entreprise
    S’occuper de l’immatériel c’est avant tout reconnaître les porteurs d’actifs, et s’assurer de la vitalité des contributions de chacun
    A très bientôt pour un nouveau drink !
    Isabelle Loupot (M 03) et Catherine Noel-Fiacre (M 04)

    Conférence "situation du marché de l'emploi : crise ou pas crise en finance d'entreprise?"
     Ce  mercredi 11 Avril a eu lieu un «  Petit Déjeuner » dans les locaux de l’Association autour du thème « Actualité de l’Emploi : crise ou pas crise dans la Finance d’entreprise » avec le témoignage de Johann van Nieuwenhuyse, Manager Senior Practice Finance - Michael Page International, Lise-Marie Grandjean, Associée - Enjeux & Dirigeants, Domitlle Tézé, Fondatrice - Transition +, Claire Fradet, DRH fonction Finance & Juridique Danone. Nous vous proposons quelques tweets, en attendant un compte rendu complet dans notre prochaine newsletter.
     @sbretones @HEC_FE : Lancement de la conf "actualité de l'emploi en finance d'entreprise : crise ou pas crise". #hecfe. Veronique Ehrhard on stage, anime débat.
     @HEC_FE : En présence de Michael Page, Enjeux et dirigeants, Transitions plus, et Danone
     @HEC_FE : Les secteurs qui recrutent le plus en finance d'entreprise: industrie, activités informatiques, e-commerce
     @HEC_FE : Pénurie dans les métiers techniques : consolidation, trésorerie, analyse financière d'entreprise (business plans, modélisation)
     @HEC_FE : Des opportunités aussi en Bid Management, contrôle de gestion industriel et contrôle de gestion projets selon Michael Page
     @HEC_FE : Des opportunités pour les 35-40 ans davantage que pour les cadres dirigeants
     @HEC_FE : La conférence de ce matin c'est aussi comment ga rder son job #hecfe
     @HEC_FE : Gérer une crise de carrière c'est accepter de se confronter à l'inconnu #hecfe
     @sbretones : .... Quel %age de clonage dans le profil ideal du candidat "plug & play" ? #HECF
     @sbretones : Réponse : fonction du métier en FE. Pour un CFO, en ce moment, c'est dur de changer de secteur .... #HEC FE
     @sbretones : Et pour un expert, c'est dur de changer d'expertise, mais pas de secteur, surtout si profil pénurique .... #HECFE
     @sbretones : Et pour les postes type COG projet /grands programmes ... profils plus généralistes, polyvalents, c'est assez ouvert #HECFE
     @sbretones : "CV n'est pas un job description, il doit parler de vos réalisations, refléter vos singularités". Johann van Nieuwenhuyse @michaelpagefr
     @HEC_FE : Super feedback et encore merci à V. Ehrhard, Isabelle Loupot, Daniel Dumitrescu et Xavier Senellart pour l'organisation #ClapClap !
     
     
    PORTRAITS  FE
    Ce projet original a été lancé l’an dernier à l’occasion de nos "1 an". 80 interviews ont  d'ores et déjà été réalisées par un journaliste professionnel afin d’incarner (au sens premier du terme) 11 métiers de la Finance d’Entreprise. Nous avons prévu 2 types de restitutions, l’édition d’une brochure et une version en ligne. Et une manifestation spécifique et festive est prévue pour la fin de l'année !

    Bien amicalement

    Sylvie Bretones (M. 97) et Christian Catallo (H. 79)

  • Newletter n°4, janvier 2012

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    L’ensemble du bureau HECFE te souhaite une très bonne nouvelle année.

    Tu crois que tu n’as pas le temps de t’investir dans la vie associative. En ce début d’année, nous t’invitons à prendre ce temps !


    Participer à des réseaux professionnels, c’est se donner l’opportunité de s’enrichir mutuellement, de s’ouvrir sur des thèmes de réflexion ou d’actualité, d’agrandir son réseau ; c’est également se donner la possibilité de prendre du recul par rapport à son quotidien professionnel, l’occasion de nouer des contacts professionnels et / ou amicaux, et c’est aussi l’obligation d’être plus efficace pour « caser » ces deux heures mensuelles ou hebdomadaires, qui finissent vite par devenir indispensables. Voilà pour la version « consommateur de réseau ».

    Qu’en est-il de notre engagement au sein de nos associations professionnelles, ou réseaux d’anciens ?

    Au sein d'HECFE nous travaillons en équipe « projet ». Cela signifie tout simplement que to ut HEC souhaitant développer une initiative pour notre réseau peut soumettre cette idée au bureau. Les deux heures du « consommateur de réseau » deviennent alors vite quatre en tant que « contributeur de réseau », mais nous bénéficions des effets collatéraux positifs démultipliés ! Lesquels ? Amitié avec les membres de l’équipe projet, élargissement de nos réseaux, interviews d’experts ou de personnalités, enrichissement sur un sujet, ...

    Les exemples ne manquent pas, et la règle du réseau se vérifie toujours : il faut donner pour recevoir …. Et l’on reçoit toujours beaucoup plus que l’on ne pouvait croire.

    Alors, à très bientôt !

     

    Manifestation à venir

    Drink réseau – Thème « Les actifs immatériels : de nouvelles approches appliquées »
    Jérôme Julia (Directeur Associé chez Kea&Partners) et Muriel Roquejeoffre Directrice Financière Groupe de MW Brands, (tous deux H.93) nous invitent à découvrir trois nouvelles approches pour porter un autre regard sur l’entreprise et développer la performance, en puisant dans ses sources de singularité.
    Le 7 février de 19h à 21h au bar à vins 7bis, 7 rue Monceau Paris 8. formule : buffet . inscription cliquez ici

     

    Présentation des membres du bureau qui illustre bien la diversité de nos métiers

    Jack Aschehoug (H. 72), Responsable des opérations financières, L’Oréal
    Sylvie Bretones (M. 97), Infrastructure asset manager, Vinci Concessions
    Christian Catallo (H. 79), Contrôleur financier central, Thalès International
    Bruno de Mauvaisin (H. 75), ancien Directeur carrière fonction finance, groupe Alcatel Lucent
    Christine Dejean (H. 93), Directrice reporting trésorerie et financements, groupe SNCF
    Eugénie Dufour-Fan (M. 04), Analyste crédit, TSquare, Enseignante Interculturelle, HEC Eurasia Institute
    Véronique Ehrhard (H. 82), CFO
    Armand Kpenou (MBA 97), Consultant en optimisation du BFR, Iwys
    Isabelle Loupot (M. 03), Directrice financière
    Jacques Madinier (H. 78), Directeur financier, groupe TOG
    Catherine Noel-Fiacre (M. 04), Directrice des opérations financières et comptables, groupe Editis
    Pierre Petetin (H. 78), Directeur financier, groupe Vidal
    Thomas Salvadori (H. 01), Relationship manager large corporates, Natixis
    Ils viennent de nous rejoindre :
    Thierry Dettloff (H. 75), directeur financier de transition
    Henry Palethorpe (E. 84), directeur pédagogique, CRA Formation
    Tristan Zipfel (H. 08) : Senior Analyst, EDF UK

     

    HECFE Bilan à fin 2011

    738 membres.

    15 manifestations en 24 mois :

    Plus de 800 participants dont 35% FE, 20% banque, 12% conseil, 10% étudiants 

    Trois manifestations avec des associations professionnelles co-invitantes : AFTE, DFCG, IFA 

    1 groupe Recherche Active de 28 membres  qui se réunit tous les mois et organise des activités carrière :

    2 SpeedNetWorkings : 2 fois 10 camarades en recherche active. 

    Pour chaque SNW : 5 séances,  50 camarades sparing partners rencontrés, et 10 chasseurs de tête. 

    Première formation spécifique organisée en partenariat avec le département Carrières de l Association sur le thème « LinkedIn pour les financiers d’entreprise » 

    A l’initiative du Fi+ Alumni, Club des Clubs de Financiers d’Entreprise d&r squo;Associations de douze Grandes Ecoles &  de la DFCG (Association des Directeurs Financiers et Contrôleurs de Gestion) 

    Participation aux forums Carrières du Campus (Forum Finance), participation active à la création d’un forum similaire pour les MBA, participation  de 2 membres du bureau àu speed-mentoring pour les étudiants organisé le 3 février dans le cadre de la semaine de l Association sur le campus 

    1 compte Twitter (@HEC_FE)

    Animé par un bureau de 13 membres, réunions mensuelles

    Sais-tu que Pascal Quiry est le professeur dont les cours sont les plus téléchargés sur i-tunes ?

    Le cours d’analyse financière de Pascal Quiry est actuellement, et depuis plusieurs mois, le podcast le plus téléchargé en France, parmi l’ensemble des contenus disponibles sur iTunes U. Le second est également une vidéo d’HEC, celle Kristine De Valck, "Web 2.0 Marketing Communication", qui durant plus de 10 mois est restée dans le top 10 des podcasts les plus téléchargés dans le monde

     

    Tu as envie de participer à des travaux de réflexions sur nos métiers ?

    Les commissions du comité scientifique de la DFCG peuvent t’intéresser.

    Par exemple, la commission contrôle interne et maîtrise des risques, co-présidée par Marc Duchevet (Associé Business Risk Services, Grant Thornton) et Florence Giot (Directrice Contrôle interne, Power Service, groupe Alstom)  lance actuellement deux groupes de travail : l’efficacité du contrôle interne, et le contrôle interne comme élément de valorisation de l’entreprise. 

    Si tu souhaites en savoir plus sur les huit commissions du comité scientifique de la DFCG, contacte : sylvie.bretones@mailhec.com

     

    Tu connais des financiers d’entreprise qui ne nous ont pas encore rejoints ?

    Transmets leur notre Newsletter et invite les à s’inscrire à notre wiki (depuis la page personnelle de chacun sur le site de l’Association, rubrique « Centres d’Intérêts »).

    Bien amicalement, 

    Sylvie Bretones (M. 97), Présidente du groupement et Christian Catallo (H. 79)