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  • Conférence, Variété, dynamique et Richesse des métiers de Finance d'entreprise, le 13 mars 2014

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    ET VOUS, QUEL FINANCIER D'ENTREPRISE ÊTES-VOUS ?

    Près de 200 invités se sont rassemblés le jeudi 13 mars dans l'auditorium d'EY à la tour First à La Défense pour cette soirée unique organisée par le Groupement Finance d'Entreprise pour célébrer le lancement du recueil "Finance d'entreprise : l'insoupçonnée richesse de ses métiers" édité en partenariat avec Option Finance.

    Deux invitées de prestige ont débattu sous la houlette d'Emmanuel Lechypre, éditorialiste et directeur de l'observatoire de BFM Business : Françoise Gri, directrice générale du groupe Pierre & Vacances-Center Parcs, citée depuis plus de 10 ans parmi les 50 femmes d'affaires les plus influentes au monde par le magazine Fortune, et Dominique Lévy, directrice générale d'Ipsos France.

    La soirée a allié sérieux et amusement, mêlant débats autour des métiers de la Finance d'Entreprise et quiz humoristiques où le public a pu voter en direct et voir les résultats s'afficher en temps réel sur un grand écran !

    HEC Finance d'Entreprise : "we did it!"

    Sylvie Bretones (M.97), présidente du Groupement Finance d'Entreprise a ouvert la soirée par un "we did it!", rappelant que le projet de recueil avait été porté par le bureau du Groupement pendant plus de deux ans et qu'il s'agissait d'une première au sein d'HEC Alumni pour un projet de cette envergure entièrement autofinancé.

    Des remerciements ont notamment été adressés à nos partenaires (Altime Associés, Cabinet Bessé, EY, GGSM, HSBC, Nicholas Angell, Oracle et Option Finance) pour leur confiance, à HEC Alumni pour son soutien, aux participants aux interviews, ainsi qu'aux multiples associations professionnelles présentes pour le relais de l'événement.

    Sylvie Bretones a souligné que l'objectif du recueil était d'incarner la variété, la richesse, ainsi que le dynamisme de nos métiers de la Finance d'Entreprise dans des environnements et secteurs variés, et avec des expériences différentes. Loin donc du "costume gris" collant aux métiers de la finance !

    Le recueil est fondé sur les témoignages de 80 financiers d'entreprise mobilisés pour livrer leur vision de leur métier, de ses enjeux, mais aussi leur quotidien avec ses difficultés et ses satisfactions. Il a été publié en mars 2014 par Option Finance, véritable référence pour les financiers d'entreprise, avec une diffusion large, à plus de 12 000 exemplaires.

    PREMIÈRE PARTIE : LES FINANCIERS D'ENTREPRISE

    Surtout n'éteignez pas vos téléphones !

    Après un premier quiz où pour une fois chacun a dû conserver son téléphone allumé, Emmanuel Lechypre a engagé le débat avec Françoise Gri en lui demandant de partager avec le public son expérience des relations avec les financiers et notamment ce qu'elle avait pu apprendre à leur contact.

    "Grand respect" pour la fonction finance

    Françoise Gri a exprimé son grand respect, acquis au sein du groupe IBM, pour la fonction finance qui était la véritable épine dorsale de ce groupe. 

    Les financiers sont pour elle des femmes et des hommes qui apportent de la rigueur dans les raisonnements des opérationnels.

    Selon Françoise Gri, il est toujours bon de savoir dépasser les chiffres ; mais les business models sont têtus et souvent seuls les financiers regardent les chiffres avec ténacité. Enfin, le directeur financier est le dernier rempart pour les valeurs d'éthique et de bonne gestion et doit alerter si certains risques dérivent.

    Le "bon financier" et l'intimité avec le DG

    Sur la notion de "bon financier" citée par Emmanuel Lechypre, Françoise Gri nous a fait part de sa vision : un bon financier est une personne qui sait gérer le court-terme et le moyen-terme et par-dessus tout sait gérer les tensions. Son expérience lui a en effet fait connaître des situations où le court-terme, la relation avec les marchés avaient pris le pas sur l'intérêt de l'entreprise et ont pu pousser à de mauvaises décisions économiques. 

    Le directeur financier doit donc gérer un nombre important de dilemmes. Il doit être capable de dépasser la technique et de prendre en compte l'environnement présent, pour aider le patron et l'actionnaire à prendre la bonne décision. Trop de bonnes idées ont en effet été tuées dans l'œuf, car le financier, trop timoré, trop doctrinaire, n'avait pas su accompagner les opérationnels dans leurs idées. 

    Il a donc un rôle important et c'est un fort contributeur à la stratégie de l'entreprise, car celle-ci se traduit toujours en chiffres et in fine par des résultats.

    Françoise Gri voit donc sa relation avec la Finance d'Entreprise comme une collaboration, une convergence des idées. Elle peut d'ailleurs partager une certaine intimité dans des situations difficiles avec son directeur financier, en particulier face aux marchés. Mais celui-ci n'est, in fine, pas plus proche du DG qu'un autre membre du comité de direction, car les résultats "se travaillent" avec tous.

    Enfin, bonne nouvelle pour les financiers d'entreprise, le directeur financier peut évoluer à son avis vers la direction de l'entreprise, à condition d'être passé par de l'opérationnel avant.

    La finance au quotidien

    Emmanuel Lechypre a ensuite soulevé la question de l'interaction du directeur général avec les équipes financières. 

    Interaction au quotidien pour Françoise Gri, car le business se gère au quotidien et entraîne des relations proches avec les contrôleurs des différentes activités de l'entreprise, mais aussi des équipes en charge de la trésorerie, des relations avec les banques, ou de la communication financière envers les marchés.

    DAF et DRH : chien et chat ?

    Françoise Gri confirme que l' opposition DAF/DRH n'est pas qu'une légende et qu'il est vrai que les relations ne sont pas toujours très bonnes, du fait de cultures différentes et de façons de voir, de travailler, d'exprimer les choses autrement.

    Ainsi, un DRH ne va pas de prime abord chiffrer ses actions et cherchera parfois à vouloir l'emporter à l'émotion sur un certain nombre de sujets. C'est toutefois aussi caricatural que de décrire le financier comme ne regardant que les chiffres et non l'aspect humain. Le directeur financier a aussi son mot à dire sur les sujets RH et vice versa. Dans une équipe de direction, chacun doit donner son avis sur tous les sujets de l'entreprise et au final, DAF et DRH doivent travailler ensemble pour la bonne marche de l'entreprise.

    Le profil du candidat idéal

    Dans la suite de cet entretien sur les thèmes des Ressources Humaines, Emmanuel Lechypre a demandé à Françoise Gri de qualifier les profils qu'elle privilégie lorsqu'elle recrute. 

    Elle souligne tout d'abord que recruter est la chose la plus difficile qui soit : quand vous vous séparez d'une personne, vous savez pourquoi et n'avez pas de doutes, mais lorsque vous recrutez, les choix ne sont pas faciles et les doutes nombreux.

    Pour le profil, cela dépend avant tout du poste, mais deux caractéristiques s'imposent : Françoise Gri est sensible en premier lieu à l'énergie dégagée par une personne, à sa capacité à tenir et à entraîner longtemps une équipe avec elle. En second lieu, à la capacité à se faire un jugement sur des sujets où il n'y a pas de réponse binaire, plus particulièrement à cette capacité à prendre en compte des faits et à se faire un jugement avec un niveau d'informations incomplet. C'est une réelle qualité du management, qui permet de faire la différence à un certain niveau.

    Le public attentif aux débats

    Le directeur financier, croisement d'Astérix et d'un lynx !

    Après ce tour d'horizon de la fonction finance et de ses relations au sein de l'entreprise, la soirée s'est poursuivie avec un "Portrait chinois" très instructif où le public a manifesté de nouveau ses choix avec humour et bon sens !

    Ainsi, à la question "Si le directeur financier était une figure géométrique", le carré s'est imposé, mais certains ont aussi choisi le trapèze au motif que le directeur financier fait parfois des acrobaties et doit savoir jongler comme dans les arts du cirque.

    Pour l'animal associé au directeur financier, Françoise Gri a choisi le lynx pour la rapidité et la vue, car un financier doit avoir un regard précis et savoir se projeter.

    De même, elle a associé le directeur financier au grand orgue du fait que c'est un instrument extrêmement riche, joué avec les mains et les pieds et permettant de multiples combinaisons. 

    Comme personnage de BD, elle a toutefois repoussé l'image de Jolly Jumper, car le directeur financier n'est pas le "support" du chef, il s'agit plutôt d'un tandem. Elle lui a donc préféré l'image d'Astérix : je défends mon entreprise et je me bats pour mon groupe.

    DEUXIÈME PARTIE : LES DIRIGEANTS ET LES NOUVELLES TECHNOLOGIES

    Financiers, complices et ennemis...

    Après ce quiz dynamique et salué par de nombreux rires de la salle, Françoise Gri a été rejointe par Dominique Levy, directrice générale d'Ipsos France, pour échanger sur la communication et les nouvelles technologies.

    Conformément au thème de la soirée, elle a tout d'abord été interrogée sur sa propre expérience vis-à-vis de la fonction finance. Dominique Levy a indiqué au public non sans humour que sa relation à la fonction Finance chez Ipsos est duale, car le directeur financier de la filiale française est son "complice", alors que les financiers du groupe sont "l'œil de Moscou". Les relations ne sont généralement pas conflictuelles, sauf en période budgétaire, nous a-t-elle assuré d'un air amusé. 

    Chaque fonction, DG et DAF, a toutefois sa vision sur les chiffres et pas forcément la même interprétation. Il est en tout cas nécessaire à ses yeux d'échanger avec les financiers, car à travers les chiffres, ils apportent du réalisme, des indicateurs financiers qui aident à se rendre compte des améliorations et finalement à mieux comprendre le métier de l'entreprise.

    Ipsos est aussi confronté à une problématique propre et actuelle, car le groupe doit faire face à de nouveaux concurrents sur son marché, qui proposent des approches de valeur radicalement différentes.

    Ces concurrents peuvent être des entreprises de conseil, des clients qui se dotent d'outils pour poser des questions eux-mêmes ou des médias qui réalisent des consultations de lecteurs. Cette concurrence est extrêmement émiettée et les financiers interviennent ici pour aider à comprendre leurs business models, comment ces nouveaux entrants gagnent de l'argent. Ils "décortiquent" pour cela leurs modèles financiers afin de détecter des solutions innovantes pour Ipsos.

    DAF : twitter ou ne pas twitter ?

    Emmanuel Lechypre a ensuite lancé le débat sur les rapports des dirigeants avec les nouveaux medias sociaux et sur les changements apportés par les nouvelles technologies, notamment au travail et quant à la communication des dirigeants.

    Dominique Levy a d'abord souligné la notion aujourd'hui prégnante de "personal branding", à savoir utiliser les réseaux sociaux pour se constituer une identité digitale.

    Elle a toutefois recommandé aux directeurs financiers d'être très vigilants avec Twitter, car c'est un exercice à haut risque : il est tentant de donner son avis, voire son sentiment sur tout et n'importe quoi. Cette pratique de l'instantanéité fait qu'à un moment, le "mot de trop" pourra être écrit.

    Un débat animé sur les nouveaux vecteurs de communication

    Ne pas être sur Twitter serait toutefois une erreur, car il y a un intérêt à s'en servir comme un outil de veille sur les sujets auxquels on porte de l'intérêt.

    Twitter en tant que responsable dans une entreprise doit donc être considéré comme un canal de communication supplémentaire pour l'entreprise. Cela doit avoir un sens pour le groupe

    Croire qu'en évitant ce sujet, on le gérera mieux, est une erreur.

    Françoise Gri ne partage toutefois pas cet avis pour différentes raisons : il n'existe plus de différences entre vie publique et vie privée pour des personnes publiques qui évoluent en permanence dans un univers sous "menace" médiatique. Il est donc indispensable pour des managers d'un certain niveau, qui sont forcément les représentants de leurs entreprises sur les réseaux sociaux, d'apprendre à gérer cette situation et d'apprendre à twitter. Cet apprentissage est encore très loin d'être fait, mais croire qu'en évitant ce sujet, on le gérera mieux, est une erreur. En effet, d'autres twitteront à leur place dans un environnement public.

    Il faut toutefois résister aux interpellations et il est vrai qu'il est difficile de ne pas céder à la tentation de répondre de suite. Les réseaux sociaux entraînent donc des exigences croissantes en termes de transparence et d'immédiateté.

    La question sur le comportement du directeur financier par rapport à ces exigences n'appelle pas de bonne réponse car nous sommes au tout début de l'histoire. Toutefois, cela pourrait devenir un problème car la gestion des données financières obéit à des règles maîtrisées aujourd'hui, mais qui seront potentiellement bousculées lorsque des collaborateurs de l'entreprise feront passer sur les réseaux sociaux des informations internes à celle-ci. Nous en sommes encore loin, mais les directeurs financiers doivent se préparer et apprendre à gérer ce type de crises autour de la communication financière.

    La parole publique devient permanente

    Dominique Levy ajoute à ce sujet que nous sommes actuellement en France dans un paroxysme de défiance. Pessimisme et défiance sont aujourd'hui deux caractéristiques majeures de la France, 82% des français estimant ainsi qu'on ne se méfie jamais assez.

    En second lieu, il faut noter la perméabilité extrême des cercles : toutes les communications s'adressent à tous aujourd'hui et n'importe qui disposant de l'information, peut la transformer, se l'approprier et la réinterpréter ou la re-twitter. C'est une difficulté pour ceux qui parlent aujourd'hui au nom des entreprises et surtout pour ceux qui parlent d'argent, comme les financiers.

    Des cadeaux !

    Après ce débat intéressant et d'actualité sur les nouvelles technologies, les réseaux sociaux et la communication des dirigeants et notamment du directeur financier, un interlude a été proposé au public avec une tombola dont les prix étaient de sympathiques dessins encadrés de @ffix sur les financiers d'entreprise. Les membres du bureau HEC Finance d'Entreprise ont eu l'honneur de tirer au sort les noms des heureux gagnants !

    Le voyage au cœur de la Finance d'Entreprise

    Il était alors temps de conclure la soirée. Conclusion apportée par Jacques Madinier (H.78) au nom du groupement HEC FE qui nous rappelait les points forts de ce voyage au cœur de la Finance d'Entreprise effectué pendant ces deux heures, et par Mireille Faugère (H.78), présidente de l'association d'HEC Alumni.

    Cette dernière a tenu à féliciter et à remercier le groupement HEC FE et notamment sa présidente Sylvie Bretones. Elle a salué cette énergie positive à construire cette soirée spectaculaire et à éditer ce recueil de portraits. C'est la démonstration de ce qu'un réseau d'anciens élèves peut faire avec de la convivialité, de la solidarité, des valeurs, et la capacité à porter les intérêts d'un groupement et à rayonner auprès des autres associations professionnelles de la Finance d'Entreprise et des associations d'anciens de grandes écoles.

    Il ne restait plus à la présidente du groupement FE, Sylvie Bretones, qu'à remercier le public. Nos 200 invités ont alors pu accéder au cocktail en heureux possesseurs du recueil "Finance d'Entreprise : l'insoupçonnée richesse de ses métiers" et passer au stand photo pour conserver un souvenir de cette soirée mémorable.

    En quelques clics, retrouvez : 

    Les photos de la soirée

    La vidéo des financiers interviewés

    Article HEC Alumni

    Et bien sûr 

    l'e-book "finance d'entreprise, l'insoupçonnée richesse de nos métiers"

    Nous vous invitons à relayer ces liens dans vos réseaux !

    Nicolas Orfanidis (E.11)

  • Cycle JPB, deficit public, le 06 février 2014

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    Quatrième édition des petits déjeuners de conjoncture organisés par le Groupement HEC Finance d’entreprise en partenariat avec le Cabinet Dentons : Agnès Verdier-Molinié, et notre camarade et économiste Jean Paul Betbèze (H. 72) ont débattu sur le thème : Déficit public et Croissance - Et si le Secteur Public s’inspirait des bonnes pratiques de la gestion d’entreprise ?

    Jean-Paul Betbèze commence par dresser un tableau de la situation économique française :

    - nous allons mieux mais, pas beaucoup,

    - la croissance a été molle tout au long de 2013 avec des hauts et des bas du fait d’un faible investissement,

    - cette faible croissance est accompagnée d’une faible inflation (environ 1%)

    La croissance est faible car les entreprises n’investissent pas (ou pas assez) ; en effet :

    - les entrepreneurs sont inquiets,

    - le taux de rentabilité des entreprises s’est érodé sous le coup des hausses de salaire consenties (notamment pour acheter la paix sociale) et des charges sociales et fiscales ce qui leur laisse très peu de marges de manœuvre.

    Dans ce contexte, il faut diminuer la pression fiscale pesant sur les entreprises pour leur redonner des marges (de manœuvre).

    Ainsi les entreprises pourront investir davantage ce qui relancera la croissance et la création d’emploi. La baisse de la pression fiscale sur les entreprises va entraîner une diminution des recettes de l’état et doit s’accompagner d’une diminution des dépenses de l’Etat. Par ailleurs du fait du contexte actuel (faible inflation, faible croissance), la maîtrise des salaires doit rester un objectif majeur pour les entreprises.

    Agnès Verdier-Molinié prend la parole et nous explique comment l’Etat va pouvoir (devoir) diminuer les charges qui pèsent sur les entreprises tout en réduisant la dépense publique.

    Elle explique qu’il y a une prise de conscience depuis 2 ans environ sur le fait qu’il faut raisonner au niveau de l’ensemble de la dépense publique c’est-à-dire non seulement la dépense de l’Etat, mais aussi celle des collectivités locales, de la sécurité sociale ainsi que de l’ensemble des prestations sociales.

    Et elle met en garde sur les effets de communication des gouvernements au sujet de la baisse des dépenses publiques ; par exemple :

    - quand le ministre du budget Bernard Cazeneuve annonce la baisse de la masse salariale des fonctionnaires de 200m€ en 2013, c’est vrai sur le papier mais 10 000 fonctionnaires ont été transférés dans le même temps aux opérateurs publics (IGN, Pôle Emploi, etc ..) : cette baisse affichée est donc artificielle ;

    - la communication d’économies se fait généralement en comparaison avec la hausse tendancielle (moyenne des augmentations des dernières années) ainsi la dépense publique continue d’augmenter en valeur nominale et passe entre 2012 et 2014 de 1150Mds € à 1180Mds€ puis 1200Mds€.

    Selon Agnès Verdier-Molinié, les dépenses publiques doivent baisser ou au mieux se stabiliser autour de 1200Mds€.

    Mais quelles dépenses baisser ?

    La France doit principalement s’attaquer au coût de la production des services publics tout en continuant à stimuler l’esprit d’entreprise. Ce coût s’élève à 27,7% du PIB contre une moyenne européenne de 24,9% : aussi nous pourrions avoir le même service public pour 59Mds€ de dépenses en moins…

    Exemples :

    - Dans l’éducation nationale par exemple, pour le même nombre d’élèves qu’au Royaume Uni ou en Allemagne, la France a 400 000 personnes dans les fonctions support alors que nos voisins en ont environ 100 000 : chacun (Etat, régions, départements, communautés de communes, communes) veut en effet avoir son mot à dire sur chaque politique ce qui engendre des doublons de compétences et une inefficacité de l’action publique.

    - Dans la culture également : le récent MUCEM (musée national) financé par l’Etat se trouve à quelques centaines de mètres de la Villa Méditerranée, financée par le conseil régional !

    L’Etat doit donc redéfinir les missions qui échoient à chacun et notamment regrouper les communes comme l’ont fait la Belgique, l’Allemagne et les Pays Bas notamment. Agnès Verdier-Molinié rappelle que la France a 40% des communes d’Europe !

    Ces doublons de compétences entraînent une démotivation des fonctionnaires qui sont trop nombreux, pas assez payés et pas assez valorisés. Un des effets en est l’absentéisme élevé dans la fonction publique.

    Il faut donc réduire la fonction publique au sens large de 700 000 postes (par le non remplacement de tous les départs en retraite pendant 4 ans !) ce qui demande une vraie vision RH de la fonction publique, des transferts entre administrations et de la formation.

    Les freins à cette réforme ?

    - Il y a un problème d'accès aux données publiques. Pour avoir les comptes des CAF ou les bilans sociaux des communes il faut les réclamer et menacer de liste noire

    - La dépense publique est devenue une rente. Notamment pour ceux qui la distribuent,

    - La peur des politiques de la rue,

    - La France n’a pas les syndicats de consensus et de progrès qu’il faudrait pour accompagner ces réformes selon Agnès Verdier Molinié.

    Mais la réforme arrivera forcément selon elle car nous avons une pression de l’Union Européenne, des marchés financiers et des agences de notation.

    Jean-Paul Betbèze conclut en indiquant que le fameux spread (écart de taux entre la France et l’Allemagne sur les marchés financiers) est faible à l’heure actuelle davantage pour des raisons conjoncturelles (inquiétudes sur les pays émergents avec un flight to quality) et que la note de la France n’a pas été dégradée par Moodys davantage pour ce qu’elle a promis de réaliser que pour les efforts qui ont réellement été mis en œuvre.

    Au sujet de nos intervenants :

    Agnès Verdier-Molinié est diplômée d’histoire économique et contemporaine. Elle a été journaliste et travaille au sein de l’IFRAP (Fondation pour la Recherche sur les Administrations et les Politiques Publiques) depuis 2002. En 2009 elle prend la direction de l’IFRAP. Elle est également l’auteure de 3 ouvrages : La mondialisation va-t-elle… nous tuer ? (2008), Les Fonctionnaires contre l'État (2011) et 60 milliards d’économies … par an ! (mars 2013). www.ifrap.org

    Jean-Paul Betbèze est économiste. Il mène tout d’abord une carrière universitaire avant de rejoindre en 1989 la direction des études économiques et financière du Crédit Lyonnais. De 2005 à 2013 il est chef économiste et directeur des études économiques du groupe Crédit Agricole. En février 2013 il créé Betbeze Conseil. Il a écrit de nombreux ouvrages dont Si ça nous arrivait demain, paru en 2013.

  • Conférence, Variété, dynamique et Richesse des métiers de Finance d'entreprise, le 13 mars 2014

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    Finance d’entreprise : l’insoupçonnée richesse des ses métiers

    Près de 200 participants étaient rassemblés jeudi 13 mars dans l’auditorium de Ernst & Young pour cette soirée unique dédiée à la Finance d’Entreprise et animée par Emmanuel Lechypre.

    Sylvie Bretones présidente du groupement HEC Finance d’Entreprise a démarré la soirée par un « we did it » triomphal.  Cette soirée est l’aboutissement d’un projet mené de longue haleine par le bureau HEC FE pendant près 3 ans.  Des doutes, des obstacles ont jalonné ces trois années mais jamais de découragement de l’équipe qui a su garder le cap avec la chance de bénéficier du soutien énorme tant des partenaires qui nous ont fait confiance pendant ces 3 années même si ce temps fut long que de l’association  HEC qui a toujours cru en notre réussite.

    Notre projet était d’ incarner la variété, la richesse et la dynamique de nos métiers

    · La variété, par ces hommes et ces femmes qui exercent différents types d’activité, dans différent groupes, à différents moments de leur carrière

    · La Richesse : nos thématiques traitent du court terme comme du long terme, nous intervenons tant sur des thématiques chiffrées et conceptuelles que sur des problématiques de proximité, manageriales et souvent très opérationnelles

    · Le dynamisme :  nos manières d’exercer nos métiers offrent des lectures différentes

    Nous en avons fait un ouvrage qui évoque toutes ces facettes dans 11 métiers qui sont représentés.  Nous vous le donnerons tout à l’heure.  Que cet ouvrage vous apporte toute la richesse de nos métiers.

    Chaque métier a sa propre assiatibn professionnelle a son association professionnelle et ce soir c’est une première d’avoir autant de représentants d’associations professionnelle.

    Nous tenons tout particulièrement à remercier  nos partenaires  (Altime Associés, Cabinet Bessé, Ernst & Young, GGSM, HSBC, Nicholas Angell, Oracle et Option Finance), l’Association HEC, les journalistes et les membres du bureau sans lesquels cette soirée n’aurait pas pu voir le jour.

    Interview F GRI, DG groupe Pierre et Vacances center Parcs. 

    Qu’est ce que vous avez appris des financiers :  FG a beaucoup de respect pour la fonction finance.  Chez IBM  où elle a travaillé,  la finance est une épine dorsale et elle a beaucoup appris des financiers.  Les financiers apportent leur capacité de gestion, la rigueur, la ténacité à regarder les chiffres, à gérer les choses avec un regard différent.  C’est auprès d’eux qu’on apprend la gestion du cash et de la trésorerie.  Le financier est le dernier rempart sur les valeurs de l’entreprise et les comportements éthiques.

    Un bon financier est quelqu’un qui sait gérer le CT et MT, qui va être capable, en toute rigueur de dépasser la doctrine et prendre en compte l’environnement pour aider le patron   Il a son mot à dire sur la stratégie car toute stratégie se traduit en chiffres.  Ce sont des partenaires pour les patrons et ils contribuent fort à un vie d’entreprise.  Dans son expérience, elle a toujours vécu sa relation avec de financiers comme une collaboration,  jamais comme un combat mais comme un apport.

    Le financier est pédagogue.  On leur prête beaucoup de choses, sujets de beaucoup de fantasmes négatifs mais ce n’est pas vrai.  Ce sont des profils assez costaud car doivent gérer un nombre de dilemme complexes pour accompagner le patron.  Selon FG le DAF peut être un tremplin vers le rôle de à condition d’avoir fait de l’opérationnel avant.

    Quizz sur la finance fut une parenthèse sympathique de partage mais surtout d’étonnement de l’animateur. 

    Comment au quotidien F Gri interagit avec ses équipes financières ?  elle travaille avec les différentes équipes financières en partenaire sur des sujets de stratégie et de communication au marché.  La relation avec le DAF est une relation unique car c’est le tandem habituel face au marché.  Il est vrai qu’au sein des équipes, les relations entre DAF et RH ne sont pas souvent très bonnes en raison de la culture et façon de faire les choses différentes.  Mais à la fin ces deux composantes qui doivent se retrouver dans la capacité de faire d’une entreprise.  Ceci dit c’est un peu une caricature.  Clairement ces personnes doivent travailler ensemble.

    Qu’est ce qui vous séduit sur un profil financier ?  deux caractéristiques : 1- l’énergie, il faut que la personne dégage de l’énergie, ait une capacité à entrainer et à tenir et pousser longtemps 2- la capacité à se faire un jugement sur des sujets ou il n’y a pas de bonne réponse, capacité à prendre en compte des choses factuelles, se faire un jugement le plus précis possible avec un niveau incomplet d’information

    Quizz portrait chinois

    Si le DAf était figure géométrique :  trapèze = discipline artistique / permet de faire des acrobaties

    Si le DAF était un jeu de casino : poker

    Si le DAF était un journal : les echos ou psychologie magazine

    Si le DAf était un animal : fourmi

    Si le DAF était une couleur :  bleu

    Si le DAF était un philosophe : (DAF et philo cela ne va pas ensemble)

    Si le DAF était un sport d’hiver : biathlon

    Si le DAf était un instrument de musique : orgue

    Si le DAf était uns spécialité culinaire : galette des rois

    Si le DAF était un héros de BD : Jolly Juper = support du chef

    Interview Dominique Levy , DG Ipsos France. 

    Quel est votre rapport avec la fonction finance ?  Elle se sent un point commun car fait parler les chiffres.  Au-delà c’est omniprésent : tout est fait est mesuré par des indicateurs financiers.  On apprend des choses sur le métier que l’on fait par les chiffres.  Il n’y a aucune difficulté ……..sauf en période budgétaire.  Elle a besoin de comprendre les métriques financière pour savoir s’il faut aller dans une direction, besoin de comprendre comment gagner de l’argent, besoin de décortiquer les modèles financiers de la concurrence.

    Quel est le rapport des dirigeants aux nouvelles technologies.  Qu’est ce que les nouvelles technologies changent dans la société , au travail….rapport à votre employer, patron qui twitte.  Le DAF ne doit pas twitter  en tant que responsable d’une entreprise sauf dans le sens de l’entreprise.  Il y a risque s’il twitte sur son environnement car il va y avoir un moment où on dérape et on dit ce qu’il ne faut pas. 

    Françoise Gri pas d’accord avec ce constat : il va falloir que l’on s’habitue à ce qu’il n’y ait plus de rempart entre la vie pro et perso.  Il va falloir apprendre à se maitriser pour les manager d’un certain niveau.  C’est une condition fondamentale.  Même si on ne twitte pas, le risque est grand.

    D Levy : ce qui est dur c’est l’apprentissage.  La plupart des gens n’ont pas de gestion stratégique.

    Comment le financier se comporte devant cette exigence d’immédiateté ?  on  a une gestion des données financières qui obéissent à un certain nombre de règles.  On est encore loin de cela mais on va y arriver. Il faudra savoir gérer les crises, le temps pendant ces crises, le message.  Le contexte de défiance sur la parole des entreprises en matière d’argent est très français.  Maintenant la communication est pour tout le monde qui a possibilité d’utiliser cette information, de la transformer , de se la réapproprier.  La parole publique est permanente.  C’est une difficulté aux gens qui s’adressent au nom des entreprises en parlant d’argent.

    Le moment de la tombola.  Cadeau est un souvenir de cette soirée et de la soirée des 1 an. 

    Pré conclusion, de Jacques Madinier :  nous vous avons proposé de voyager au centre de la finance d’entreprise, vous êtes rentré dans cette grande famille et avez recueilli le témoignage de dirigeants ;  Nous retiendrons que les financiers peuvent être têtus, qu’ils aider a gérer les tension, font tandem avec le DG pour apprécier les résultat.  Que ce sont les derniers remparts de l’éthique.

    Nous avons aussi appris que le financier était un animal rare,  de forme trapézoidale, qu’il lit échos, et voit la vie en bleu,

    Nous proposons de faire un tour des métiers de la finance en 80 portraits rassemblés dans receuil édité avec option finance

    Mireille Faugère qui est présidente de l’association HEC va donner le mot de la fin : 

    Bravo à Sylvie Bretones car il faut quelqu’un qui avec son équipe ait cette énergie de construire cette soirée. C’est le Groupement qui a fait la soirée la plus spectaculaire. Construire une soirée c’est des mois et des années.  Chapeau car c’est une grande autonomie et une grande énergie positive

    C’est aussi une manière de mobiliser et de transmettre aux jeunes par la démonstration de ce que peut être un réseau : convivialité, soutien , valeur, attention à l’autre.   Le groupement HEC FE a réussi à rayonner  en créant des cercles qui s’élargissent en de vraies communautés qui permettent des grands échanges.

    Hommage appuyé aux bénévoles : 800 bénévoles  qui a côté de la petite équipe de permanents, rayonnement.  C’est parce qu’il y a des bénévoles que c’est possible.

    Occasion de passer un message : 1 attention : quand on est 1 association comme la nôtre, cela demande un peu de carburant et le carburant ce sont les cotisations et 1 demande : le mentoring est très important dans la transmissions.  Les 11043 mentors sont fondamentaux.  Il faut continuer à élargir le cercle.

  • Conférence Carrières, Oser la transitition, 20 janvier 2014

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    Compte rendu de l’atelier Carrières du 20 janvier 2014 : Face à une crise de carrière faut-il « sauter le pas » et oser la transition ?

    C’est la question un tant soit peu iconoclaste que nous avons posé à Domitille Tézé et Nicolas Bontron du cabinet Transition Plus lors de notre atelier HEC FE Carrières.

    Domitille et Nicolas ont pour métier d’accompagner des cadres et dirigeants en « crise de carrière », et ils nous ont répondu à travers plusieurs cas réels, qui illustrent bien les diverses situations possibles.

    1er cas, celui de Thibault, 46 ans, Senior banker coverage : après 6 années d’expatriation, Thibaut revient au siège en France mais a du mal à y retrouver ses marques. Il s’agit de ce que Transition Plus nomme un « trou d’air », c'est-à-dire une situation d’inconfort où on se demande s’il vaut mieux partir ou rester. Leur recommandation : avant tout prendre du recul, analyser la situation, envisager les différentes options possibles. Pour cela il est précieux de ne pas travailler seul, d’avoir l’éclairage de ses réseaux, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’entreprise, ou-pourquoi pas -d’envisager un accompagnement.

    Autre cas, celui de Raphaelle, DAF dans une boîte d’électronique en LBO. Jérôme doit faire face à un départ subi. Selon Transition plus, il s’agit d’une crise de carrière « classique », comme nous en connaitrons tous, statistiquement, de une à quatre au cours de notre vie professionnelle. Leur recommandation : dédramatiser, apprendre à gérer et surtout ne pas se stigmatiser soi-même. Facile ? Non car la personne dans ce cas est souvent démunie car elle doit faire face à l’inconnu alors que sa confiance en elle est impactée. C’est une situation où il est donc particulièrement important de se faire aider. Cette aide peut permettre de reprendre le fil de l’action et d’aider à négocier soi-même son départ, un départ dans lequel on se sentira respecté sur tous les plans : professionnel, personnel et matériel. C’est la première étape vers un beau rebond professionnel.

    Enfin, le cas de Jérôme. A 39 ans il est numéro 2 d’une direction financière d’une société cotée. Suite à l’arrivée d’ un nouveau CFO, Jérôme vit un enfer et se rapproche dangereusement du « burn out » . C’est une crise grave dans laquelle la prise de recul seule n’est plus possible. Accompagnée, il réalise que sa santé est en jeu et choisit de mettre en place un départ, qu’il négociera avec l’aide de Transition Plus. La sérénité financière ainsi acquise lui donnera le temps de se reconstruire puis, avec l’aide d’un consultant en outplacement , de mener une recherche d’emploi.

    En quittant cet atelier, les participants sont partis avec quelques idées force :

    - Un départ n’est jamais déshonorant en soi

    - Bien gérer un départ facilite grandement le rebond, car il permet (souvent) de sécuriser les aspects matériels et (toujours) de garder confiance en soi . Pour cela il ne faut pas hésiter à se faire accompagner.

    - Enfin, lorsque l’on se trouve dans une situation de « trou d’air », d’inconfort professionnel, il faut prendre l’initiative d’agir, d’analyser la situation et de considérer toutes les options, parmi lesquelles la mise en place d’un départ.

  • Conférences Economie Pirate, le 26 novembre 2013

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    Et si les Pirates étaient un auxiliaire récurrent du Capitalisme ?

    C’est la thèse un peu iconoclaste défendue par R Durand et JP Vergne dans l’ouvrage récemment republié par Harvard Business Review Press. (L’organisation Pirate est aussi un blog, un film présenté à Sundance et un fil twitter très actif @PirateOrg)

    Contrairement à l’image parfois romanesque (Jack Sparrow) ou criminelle (trafic de contrefaçons, Somalie) associée à la Piraterie, Rodolphe Durand démontre que certains Pirates, à travers les époques,  sont une contestation « organisée » contre un ordre légal mais pas toujours légitime.

    En devenant les ennemis des monopoles (par exemple de la Compagnie des Indes Orientales, de la BBC, des « Majors » de la musique ou de … Google), les Pirates exercent une critique non uniquement anarchiste, mais souvent libérale sur des situations de droit qui peuvent apparaître déséquilibrées (ex Jobs et Wozniak avec leur Blue Box contre le monopole d’AT&T).

    Comme ces attaques ne visent pas la destruction du capitalisme mais plutôt une remise en cause des rentes, leur destin naturel est de se fondre, soit dans l’insignifiance soit comme … nouveau modèle. Il y a donc une certaine dynamique libérale et innovante chez les Pirates, dont l’observation permet de détecter ce que peuvent être les paradigmes de demain.

    Ce rôle positif « d’éclaireurs » amène donc à repenser l’action des Pirates contemporains et identifier les prémisses de nouveaux modèles qu’ils peuvent apporter. Notamment dans des domaines encore plus vitaux comme la piraterie biologique, le brevetage du vivant, de l’ADN ou des semences agricoles. 

     

  • Speednetworking, feedback ....

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    HECFE a organisé plusieurs SppedNetworking avec, à chaque fois, 4 séances avec 10 camarades financiers en recherche active, et une cinquième séance de «SpeedNetWorking»  avec des chasseurs de tête, sur le principe du "speed dating".

    Chaque candidat verra chacun des 10 chasseurs en tête-à-tête pendant 10 mn.

    Afin de se préparer au jour J, des « séances d’entrainement» sont donc organisées avec des «entraineurs». Le rôle de l’entraineur consiste à jouer le rôle du « chasseur pour un soir », autrement dit à rencontrer chacun des 10 candidats pendant exactement 7 minutes : 3 mn où le candidat se présente, 1 mn de questions, 2 mn de debriefing, sachant qu’il y a en tout 10 candidats. Il n’est pas besoin d’avoir des compétences particulières pour se faire, le principal étant la capacité d’écoute et de feed back.

    Nous vous livrons ici  le retour d’expérience de nos deux premières séances.

    Commentaires des entraineurs

    • Exercice très intéressant, même pour les entraîneurs
    • Un paradoxe : presque tous veulent être directeur financier à l'international, un seul accepterait de s'expatrier.
    • La plupart des candidats exposent leurs compétences, pas assez le projet : n'hésitez pas à inverser la présentation et décrire le projet avant les compétences.
    • Il faut être flèche et non pas râteau.
    • Préciser le projet. Directeur financier ne suffit pas : un secteur, une taille d’entreprise, …
    • Débat autour du projet : il faut aussi savoir aussi rester flexible, et ouvert...
    • "Voila ce que j’ai envie de faire". Cela permet aussi de faire passer des convictions, de relayer une envergure.
    • Travailler ce qui peut sembler des points d'achoppement ou de contrainte : les positiver et les transformer en avantages.
    • Ne pas présenter les compétences dans l'ordre chronologique.
    • Tout ce qui permet d’illustrer le discours est à considérer : chiffres, exemples,…
    • A vos niveaux, on attend moins de vous  de démontrer une expertise (qui ressort du CV), qu’une capacité à s’intégrer dans un comité de direction, et à faire de la stratégie.
    • Les recruteurs ont des « mots-clés », qui sont pour eux des « go/no go ». Penser à les utiliser
    • Au-delà des compétences et des mots, il faut de l’énergie. Faites passer cette énergie, ce punch. Travaillez là (sport, activités,. ;..)
    • La quantité ne paie pas ! Ralentissez le débit. Gérez les blancs. Moins on a de temps, plus c’est important ! Faites ressortir les idées force ou les mots clés, justement en ne les noyant pas sous un flux de paroles.
    • Posez vous plutôt la question : Comment convaincre mon interlocuteur que c’est moi qu’il doit embaucher et pas un autre. Démontrez que vous comprenez son modèle, ce qui va le faire gagner, et prenez position sur ces éléments.
    • Soignez le petit plus, ce qui vous différencie, ce que vous vendez.
    • La forme compte !

    Commentaires des candidats

    • Très bonne qualité et pertinence des commentaires apportés, qui d’ailleurs convergent souvent !
    • Vision féminine différente de la vision masculine
    • Très nette amélioration entre cette séance et la précédente.
    • Pour certains, les commentaires continuent à être très convergents. Pour d'autres les commentaires sont plus variés, quelques fois contradictoires: donc, savoir s'adapter à l'interlocuteur.... Tenir compte de l'imprévisibilté de la relation humaine entre deux personnes.