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Newsletter - Page 3

  • Newsletter n°18 - juin 2015

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    Chère et cher camarade,

    Nous sommes heureux de partager avec toi notre 18ème Newsletter.

    Nous souhaitons bien plus que garder le contact, nous t’invitons à contribuer au développement de nos relations et à mieux nous connaitre au sein de notre communauté.

    Aussi, nous t’invitons à nous informer de ta nomination ou à nous faire part des articles que tu as publiés.

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  • Newsletter n°17 - mars 2015

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    Notre edito n'est plus qu'à un clic : http://svy.mk/1C2BO4o

    La suite de notre newsletter sur le billet juste en dessous !

    Bonne lecture,

    Le bureau HEC Finance d'Entreprise

  • Newsletter n°17 (suite) - mars 2015

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    Cher camarade, chère camarade,

    La suite après l'edito pour lequel nous te remercions pour ta contribution !

    Notre prochaine conférence thématique sur le financement des entreprises est prévue le 31 mars à 19 h à Neuilly avec comme sujet : Assureurs, les nouveaux banquiers des entreprises ?
    Inscription et règlement : http://bit.ly/1CqlAlB

    Cette conférence-débat traitera de la mise en place de financements alternatifs et désintermédiés par les assureurs, notamment par le biais des fonds NOVO et l'émergence de Placements Privés Euros.
    Et pour un retour d’expérience concret et complet, nous aurons avec nous des intervenants au cœur du sujet :
    - Caroline BAUREZ – DAF (MK2)
    - Nicolas DENOJEAN – Responsable des Investissements (NATIXIS Assurances)
    - Olivier MAGNIN – Responsable Debt & Capital Advisory (DELOITTE)
    - Cécile MAYER–LEVI (H.87) – Responsable de l'activité Private Debt (TIKEHAU IM), en charge de la gestion du fonds NOVO 2
    Si tu viens pour la première fois, signale-le à l'un des membres du bureau (à l'accueil ou dans la salle). Nous serons heureux de faire ta connaissance et d’échanger ensemble autour d’un verre lors du cocktail.

    Tu trouveras le compte-rendu de notre conférence Vernimmen dans le billet suivant sur notre blog.


    Ton groupement reste aussi très actif pour les aspects Carrière. Le groupe HEC FERA animé par Véronique Ehrhard (H.82) veronique.ehrhard@mailhec.com et Jacques Madinier (H.78) Jacques.madinier@mailhec.com a ainsi organisé en janvier un dîner donnant l’occasion à 22 participants anciens et actuels du groupe Carrière de se retrouver et de nouer de nouveaux contacts réseaux.
    Cela faisait suite à un atelier d’échange sur les cabinets de chasse, et précédait le désormais fameux Speed Networking. Le 5e du genre, désormais réalisé en partenariat avec la DFCG. Le Speed networking permet le rodage de la présentation « réseau » de son projet en 3 minutes lors de 6 soirées sur 6 semaines, dont une finale avec des chasseurs.
    Alors si tu es en recherche de poste ou t’interroges sur ta situation actuelle, n’attends plus et contacte vite Véronique ou Jacques !


    A propos de carrières et de succès, n’oublie pas non plus de voter pour le DAF de l’année (organisé par DAF Magazine). Deux HEC sont en compétition : Alexis de Seze et Philippe Dieuleuvin .
    Pour voter, c’est ici : http://trophees.daf-mag.fr/category/elections/

    En attendant d’avoir le plaisir de te rencontrer prochainement, bien amicalement,

    Sylvie Bretones (M.97, @sbretones, Présidente du Groupement HEC Finance d’Entreprise)
    Nicolas Orfanidis (E.11, membre du bureau du Groupement HEC Finance d’Entreprise)

     

  • Newsletter n°16, décembre 2014

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    Chères et chers camarades,

    Nous vous souhaitons une très bonne nouvelle année.

    Pendant les fêtes de fin d’année votre groupement est resté actif : nous avons le plaisir de vous présenter notre blog : http://hecfe.blogspirit.com/ où vous retrouverez l’ensemble de nos contributions depuis notre création, en 2009 : plus de 70 compte rendus de conférences, newsletters, billets, mais aussi slides présentés en conférences, et bien sûr photos et videos !

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  • Le bureau HEC Finance d'Entreprise

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    Les membres du bureau au 01/01/2015 :

    • Sylvie Bretones (M. 97), directeur financier Maîtrise d'ouvrage, Vinci Concessions
    • Jack Aschehoug (H. 72), Responsable des opérations financières, L’Oréal
    • Cyril Buzut (H. 94), directeur financier Global Operations, IPSOS
    • Christian Catallo (H. 79), Contrôleur financier central, Thalès International
    • Florent de Cournuaud (M. 91), directeur de la consolidation et du reproting, groupe Vivendi
    • Monique Huet (H. 80), CIO Corporate functions, GDF Suez Energy Services
    • Bruno de Mauvaisin (H. 75), enseignant vacataire à l'université de Paris 1 et DFCG
    • Véronique Ehrhard (H. 82), Directeur financier, Leopharma
    • Armand Kpenou (MBA 97), Consultant en optimisation du BFR, Iwys
    • Isabelle Loupot (M. 03), Directrice financière, EcoFolio
    • Jacques Madinier (H. 78), Directeur financier, groupe TOG
    • Catherine Noel-Fiacre (M. 04), Directrice des opérations financières et comptables, groupe Editis
    • Nicolas Orfanidis (M. 11), directeur financier, Siemens Healthcare Diagnostics
    • Thomas Salvadori (H. 01), Relationship director large corporates, Natixis
    • Stephan Truchot (H. 94), directeur financier, Europe et Amérique Latine, Suez Environnement

     

    Ils ont fait partie de notre bureau : 

    • Christian Catallo (H. 79), Contrôleur financier central, Thalès International (2012 -2014)
    • Christine Dejean (H. 93), Directrice reporting trésorerie et financements, groupe SNCF (2012 - 2013)
    • Eugénie Dufour-Fan (M. 04), Analyste crédit, TSquare, Enseignante Interculturelle, HEC Eurasia Institute (2009 - 2011)
    • Pierre Petetin (H. 78), Directeur financier, groupe Vidal (2010 - 2012)
    • Francis Ramiandrasoa (M. 03) : Risk Manager, groupe Renault (2009 - 2010)
  • Newsletter n°15, septembre 2014

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    Chères et chers camarades,

    C’est la rentrée et l’activité de votre groupement  est toujours soutenue !

    Vous trouverez ainsi dans votre newsletter les compte-rendus de nos deux manifestations récentes et réussies : tout d’abord notre Cinquième édition des petits déjeuners « économie et conjoncture » Jean-Paul Betbèze (H72) qui devient un rendez-vous incontournable, sur le thème cette fois-ci de « La Marque France et la Compétitivité des entreprises » avec une intervenante de prestige Clara Gaymard.

    Puis une manifestation du groupe Carrières d’HEC FE : « Chasseurs : Mode d’Emploi » pour décrypter le monde de la chasse.

    Les échanges ont été à leur habitude très intéressants et ont permis à nos auditeurs de vivre de riches débats, mais aussi de poser leurs questions aux intervenants. Comme le meilleur compte-rendu ne remplacera jamais une participation en direct, n’hésitez pas et faites comme eux : inscrivez-vous à la prochaine manifestation et participez de manière inter-active à la conférence !

    Notre prochaine manifestation co-organisée avec le groupement Gouvernance et Administrateurs sur le thème  « Le CFO face au Board ou dans le Board» aura lieu « à guichets fermés »  ce mercredi 10 septembre. Un atelier qui vous permettra de « vivre l’expérience d’un vrai conseil d’administration et de découvrir les soft skills qui font la différence ».

    Egalement, nous vous proposons notre fil rouge de la rentrée : chaque semaine, un billet par votre groupement sur un métier de la finance d’entreprise, inspiré des nombreux interviews réalisés pour le recueil « Finance d’Entreprise : l’insoupçonnée richesse de ses métiers », paru sous forme de Hors-Série  avec Option Finance. Ce recueil est également disponible en téléchargement au lien suivant :  http://bit.ly/1oAWPaW.  Nous vous invitons à nous envoyer votre billet, nous le partagerons avec notre communauté. Contact : nicolas.orfanidis@mailhec.com.

    Nous vous rappelons également que le groupe HEC FE Carrières reste très actif. Si vous êtes en recherche de poste, si vous vous interrogez sur votre situation actuelle ou êtes simplement intéressés par les thèmes Carrières, vous pouvez contacter veronique.ehrhard@mailhec.com ou Jacques.madinier@mailhec.com.

    Très bonne lecture et au plaisir de vous rencontrer ou de vous revoir bientôt.

    Sylvie Bretones (M.97, @sbretones, Présidente du Groupement HEC Finance d’Entreprise)

    Nicolas Orfanidis (E11, membre du bureau du Groupement HEC Finance d’Entreprise)

     

    Clara Gaymard avec Jean-Paul Betbèze aux petits déjeuners « économie et conjoncture » d'HEC Finance d'Entreprise

    « La Marque France et la Compétitivité des entreprises »

    Vendredi 13 juin. Cinquième édition des petits déjeuners de conjoncture organisés par le groupement HEC Finance d'entreprise, associé au Groupement Développement international, et en partenariat avec le Cabinet Dentons. Le thème : La Marque France et la Compétitivité des entreprises. Jean-Paul Betbèze ((H. 72) qu'on ne présente plus : consultez plutôt son site www.betbezeconseil.com) introduit comme d'habitude le sujet du jour avant de céder la parole à Clara Gaymard.

    Clara Gaymard est Présidente de General Electric France, et Vice-présidente de GE International. Mais c'est plutôt en sa qualité de Présidente de la Chambre de commerce américaine en France, et surtout comme co-auteur l'an dernier du rapport au Gouvernement "la Marque France" qu'elle intervient ce matin (www.redressement-productif.gouv.fr/files/20130628_rapport_marque_france.pdf).

    Pas de diapositives cette fois-ci pour illustrer le propos introductif de Jean-Paul Betbèze. Le thème associe en effet de l'abstrait (quoi de plus immatériel qu'une marque ?) et du concret (la compétitivité, même s'il s'agit ici de compétitivité "hors coûts") : l'alliance des deux se prête mal aux illustrations chiffrées. Trois questions se posent à l'économiste concernant la Marque France : combien, pourquoi, comment.

    Combien. Selon les études de Brand Finance, la valeur cumulée des marques exploitées par la France se monterait à 2 000 milliards de dollars, au sixième rang mondial. Face à un PIB de 2 600 milliards de dollars, le ratio Marques/PIB ressort à un peu plus de 75%. Aux Etats-Unis, les marques pèseraient 18 000 milliards de dollars, pour un PIB de 17 000 milliards (la marque Apple à elle seule vaudrait 100 milliards de dollars) : un ratio supérieur à un. Même chose en Allemagne, avec des marques qui vaudraient 4 000 milliards de dollars, pour un PIB de 3 500 milliards. La Marque France est sous-valorisée…

    Pourquoi. Qu'est-ce qui crée la Marque France ? Le fond est un mélange d'histoire et d'art de vivre, à l'origine de notre attrait touristique. La qualité, l'excellence, aussi, d'où résulte le prestige de nos industries du luxe. Enfin, même si c'est plus surprenant, la capacité à innover.

    Comment. Comment faire en sorte que nos marques se comparent mieux à notre PIB, à l'instar des Etats-Unis ou de l'Allemagne ? Il y faut une démarche stratégique pour doper l'attractivité de nos entreprises, et une organisation pour le faire.

    Clara Gaymard relève que cette question de l'attractivité de nos entreprises est à la fois un thème récurrent dans la culture française, et un sujet nouveau de préoccupation pour nos gouvernants. D'où le travail accompli par la commission en charge du rapport Marque France.

    Lors des nombreuses auditions auxquelles la commission a procédé, une question était posée chaque fois aux auditionnés : "C'est quoi la France ?". On obtenait deux types de réponses.  Pour les uns, l'accent était mis sur notre indiscipline, le poids de notre dette, nos déficits, notre incapacité à nous réformer. Pour les autres, la référence était plutôt ce que les étrangers disent de nous, ou admirent chez nous (nos monuments, notre histoire, notre culture,…). Autrement dit, nous n'avons pas la fierté de notre propre pays : la même question  posée à un Américain, un Allemand ou un Anglais aurait suscité précisément leur fierté d'appartenir à leur pays, avant toute autre considération. Nous révérons nos grandes figures historiques ou contemporaines, dans les domaines les plus variés, mais nous n'avons pas d'admiration pour notre pays. Le problème de la Marque France est donc en nous.

    Les Français se veulent rationnels, mais en réalité ils sont des créateurs, des imaginatifs. D'où notre tendance à nous autocritiquer en permanence.

    Nous citons volontiers nos héros historiques, politiques, artistiques, sportifs. Mais jamais nos entrepreneurs ne sont considérés comme des héros, à la différence de ce qui se passe dans d'autres pays. Sous Napoléon III, par exemple, où l'essor économique a été considérable, les principaux acteurs de ce développement sont pratiquement inconnus du grand public. Et aujourd'hui nous avons souvent tendance à dénigrer nos plus grandes entreprises, alors que nous pourrions au contraire tirer fierté de leur rayonnement international.

    Plus généralement, nous n'avons pas d'histoire économique. Il nous arrive de citer des réalisations prestigieuses, comme le TGV, le nucléaire, Airbus, ou Ariane. Mais presque jamais nous ne faisons référence à notre économie en général. Nous sommes pourtant la cinquième puissance économique mondiale.

    Pour remédier à cet état de chose, le rapport de la commission avait formulé vingt-deux propositions, dont celle de réunir dans une instance unique les multiples organismes qui s'efforcent de promouvoir l'image économique de la France : d'une certaine manière, faire de cette "agence" unique une sorte de "Comité Colbert" de la Marque France. C'est ce qu'ont su faire beaucoup d'autres pays, avec humilité, et en suscitant une énergie collective : l'Australie, le Canada, la Grande-Bretagne (cette dernière en tirant parti l'effet d'entrainement des Jeux Olympiques). Le rapport a été présenté solennellement à l'Odéon, devant un parterre de sept-cents personnalités, mais il ne s'est rien passé depuis, faute d'impulsion politique et de moyens financiers dédiés.

    De son expérience, Clara Gaymard tire trois constats concernant l'image projetée collectivement par les Français. Le premier, c'est l'excellence, qu'illustrent notre tourisme et nos produits de luxe. Le deuxième, c'est l'élévation : quand on demande à des étrangers pourquoi ils préfèrent s'habiller avec des vêtements français, ils répondent "… parce-que ça fait la différence, parce-que ça nous élève". Et le troisième, c'est le perfectionnisme : c'est parce-que nous avons une propension naturelle à la perfection que nous contestons, que nous refusons de prendre pour acquis nos défauts, et que nous réussissons à innover, à surprendre ; c'est agaçant, mais ça marche.

    Et si l'image que nous avons de la France ne correspond pas à ce qu'elle devrait être, c'est que nous manquons de cet ingrédient essentiel qu'est la confiance. Nous vivons une sorte de dépression collective. Les causes en sont multiples, et leur responsabilité n'incombe pas seulement aux politiques. La confiance dans nos entreprises, par exemple, fait défaut. Pourtant, nous nous illusionnons sur ce qu'elles sont sensées apporter aux autres : un sondage effectué sur 20 000 personnes montre que 80% des femmes pensent que les entreprises font confiance aux hommes, et 70% des hommes qu'elles font confiance aux femmes ; en revanche 40% des hommes estiment qu'elles font confiance aux hommes, et seulement 20% des femmes qu'elles font confiance aux femmes.

    En fait, le pacte de confiance avec nos entreprises a été rompu. Naguère les transformations étaient admises par les salariés, parce qu'elles avaient pour objectif d'améliorer les performances. Mais avec les crises, on n'a plus osé aborder les problèmes de face, et on a pensé les résoudre en multipliant les procédures, plutôt que de se confronter aux problèmes humains. Il est temps de mettre en place une économie collaborative fondée sur la confiance réciproque.

    Viennent alors les questions de la salle.

    Y aurait-il une responsabilité du système éducatif dans cette crise de confiance : la collaboration entre parents d'élèves et enseignants, si développée dans le système américain, est pratiquement inexistante en France ? Clara Gaymard fait cependant remarquer qu'on ne peut comparer l'investissement exigé des parents aux Etats-Unis, pas seulement en argent mais aussi en temps passé, avec celui des parents français : en France, les parents demandent beaucoup à l'école, mais lui donnent très peu en contrepartie. Elle relève aussi le manque de collaboration entre les enseignants eux-mêmes : autre différence avec le système américain.

    Les recettes qui avaient bien fonctionné à la belle époque peuvent-elles encore servir ? Clara Gaymard estime que ceux qui ont aujourd'hui vingt ans constituent une génération de rupture, qui n'attend rien de l'environnement actuel, et veut se prendre en main, créer des entreprises, innover.

    La France n'est pas le seul pays où les crises ont amené les entreprises à se transformer profondément, sans que, pour autant, cela ait rompu la confiance avec leurs salariés. Pourquoi cette particularité française ? Clara Gaymard y voit le reflet de notre incapacité à affronter les problèmes individuels : on répugne à se confronter directement, et on pense contourner les difficultés en instaurant à la place des règles générales. Egalement, on fabrique des experts que l'on cantonne dans leur expertise, sans vouloir prendre en compte les personnes dans leur entièreté.

    Une grande initiative collective telle que la candidature de Paris pour les Jeux Olympiques de 2024 pourrait-elle restaurer la confiance ? Pourquoi pas, répond Clara Gaymard, mais à condition de le faire bien, vraiment bien, et de s'en donner les moyens.

    Et quid de la responsabilité des médias dans la déprime collective ? Il y a ce que disent les médias, et il y a ce que les gens pensent : si un film est nul, le public n'y va pas, et l'excellence des critiques ne peut rien y changer.

    Enfin, selon Clara Gaymard, le défaut de dialogue social, à la différence de ce qui se passe en Allemagne, trouve son origine dans la façon dont la reconstruction après la Second guerre mondiale a été envisagée dans l'un et l'autre pays : l'Allemagne, qui ne pouvait plus faire confiance à la politique, s'est reconstruite pour et par l'économie ; la France s'est quant à elle reconstruite d'abord politiquement, refaisant de l'Etat ce pilier central autour duquel tout gravite, mais qui, devenu obèse, dysfonctionne régulièrement.

    Jack Aschehoug (H.72), Isabelle Loupot (M. 03) et Catherine Noel-Fiacre (M. 04)

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    Le groupement HEC Finance d’Entreprise a organisé le mardi 27 Mai dernier une conférence sur le thème « Chasseurs : Mode d’Emploi ».

    A cette occasion, les 50 participants ont pu écouter et interroger 2 responsables de cabinets de recrutement fonctionnant sur des « Business models » différents :

    Ludovic Bessière, National Business Director chez Hays France & Luxembourg / Division Finance & Comptabilité.

    Hédy DZIRI, Associé cofondateur, TAYLOR RIVER.

    Nos deux intervenants ont décrypté pour nos camarades le monde de la chasse et des cabinets de recrutement, ainsi que le comportement attendu de la part des candidats à la fois vis-à-vis de leurs interlocuteurs au sein des cabinets de recrutement et lors des entretiens eux-mêmes.

    Nous nous limiterons ici à évoquer quelques idées-forces sur le sujet : 

    1°  Des business models différents

    Hays est un cabinet de recrutement spécialisé par métiers avec 15 bureaux en France : son cœur de métier est le Middle Management et il travaille sur un marché de Volume. Le cabinet a également une branche « Executive ».

    Taylor River est un cabinet de 5 personnes, qui recrute du Middle au Top Management, et fait du sur-mesure, en accompagnant à la fois ses clients dans l’ensemble de ses besoins de recrutement et les candidats. Il propose une offre hybride de recrutement et de coaching.

    2° Quelle est la démarche attendue des candidats ?

    Tout d’abord, ne pas être attentiste, mais rester visible via les outils comme Linkedin et les bases de données comme Cadremploi. Egalement travailler le relationnel en amont avec les cabinets et chasseurs. La recherche des candidats se faisant au travers des candidathèques, des annonces, de la cooptation et de la chasse si nécessaire.

    L’entretien avec le recruteur étant un moment-clef où 2 personnes ont besoin d’être rassurées, les attentes des recruteurs sont que :

    -      Le candidat se soit renseigné sur le marché de l’entreprise et ses tendances.

    -      Le candidat ait un vrai projet professionnel défini (et un positionnement ciblé).

    -      Et qu’il sache se mettre « dans la tête du recruteur » pour se poser les bonnes questions.

    L’adéquation d’un candidat peut s’analyser sous 3 angles :

    -      L’environnement dans lequel le candidat va s’intégrer (entrepreneurial, international..).

    -      Le contexte : recherche d’un DAF capable de bâtir/structurer ou réorganiser.

    -      Les compétences : Techniques, Savoir-être.

    Pour « vendre » son adéquation, il importe de sélectionner les compétences utiles dans le contexte et l’environnement de l’entreprise en mettant en avant 2 ou 3 messages-clés.

    Au préalable, un travail préparatoire important du candidat est nécessaire sur :

    -      son projet : type d’entreprise (groupe/ETI..), contexte (croissance, redressement..), culture d’ entreprise

    -      son discours : il doit connaitre et exprimer ses avantages compétitifs et comparatifs, ce qui fait de lui un candidat unique.

    3° Comment le cabinet gère-t-il la mission vis-à-vis de son client et des candidats ?

    Lors du lancement de la mission, le rôle du consultant est de donner au client la vision du marché (type de profils disponibles, rémunération) et de mettre en adéquation le besoin du client et le profil recherché. Il doit ensuite gérer les peurs du client-recruteur, notamment de se tromper quant au candidat.

    Le candidat doit donc aider le chasseur-recruteur à le « visualiser ailleurs », en se référant au modèle économique de l’ entreprise, et en mettant en valeur des compétences distinctives qu’il utiliserait dans le contexte de l’ entreprise.

    Une fois le candidat choisi, le suivi de l’ intégration fait partie de la valeur ajoutée apportée par les cabinets de nos deux intervenant, avec des méthodes diverses.

    Merci encore à nos deux intervenants et au public pour ses nombreuses questions pertinentes en fin de conférence.

    Michel Matzinger (H86) et Nicolas Orfanidis (E11)

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    INVITATION

    Groupement Gouvernance et Administrateurs
    Groupement Finance d’Entreprise

    Le CFO face au Board ou dans le Board : " Venez vivre l’expérience d’un vrai conseil d’administration et découvrir les soft skills qui font la différence "

    Mercredi 10 septembre 2014 de 18h30 à 20h30
    HEC Alumni
    9 avenue du Président Roosevelt 75008 Paris 8ème
    Métro : Champs-Elysées Clémenceau ou Franklin Roosevelt

    Financier en entreprise, tu assistes pour la première fois au conseil d’administration de ta société pour y présenter le dossier d’investissement sur lequel tu as travaillé,…
    Directeur financier, tu es nommé au Board d’une des filiales de ton groupe, ou sollicité pour être administrateur dans une PME qui souhaite bénéficier de ton expérience…
    … le déroulement de la séance du conseil ne sera peut-être pas ce que tu attendais !
    L’intelligence collective a-t-elle un avenir dans les conseils d’administration ? Ta personnalité et ta posture sont-elles bien mises en valeur ?
    Nous te proposons de participer à un atelier interactif pour observer une séance de conseil, réfléchir, échanger,… et t’aider à te positionner.
    L’atelier sera animé par :
    - Bernard d’Oriano (E.82) chef d’entreprise, administrateur de plusieurs sociétés PME et start-up, psychothérapeute,
    - Ralph Goldet, conseil spécialiste des aspects comportementaux et systémiques du Conseil d’Administration. Entrepreneur de spectacles et directeur d’acteurs
    Plusieurs membres du Bureau du Groupement Finance d’Entreprise et du Bureau du Groupement Gouvernance et Administrateurs participeront à la réunion. Les places sont strictement limitées aux 50 premiers inscrits