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Billet n°9, 2014

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Billet n°9 - Fiabilité et valeur ajoutée : « Tout le monde à droit à l’erreur… sauf vous ! » se voient parfois rappeler les contrôleurs de gestion… par Bruno de Mauvaisin

La fiabilité des chiffres et le respect des délais sont considérés par une majorité de contrôleurs de gestion comme les risques principaux de leur métier. Et on les comprend ! Les données qu’ils produisent servant à prendre des décisions, plus d’un a perdu son poste pour avoir fourni des informations erronées…

La conséquence, c’est que, pour éviter de courir ce risque, le contrôleur de gestion est tenté de passer beaucoup de temps sur la production des chiffres, activité à faible valeur ajoutée, et, de ce fait, pas assez sur celles à forte valeur ajoutée, telles que produire des analyses pertinentes, anticiper les difficultés ou faire des propositions éclairées.

Le triangle bleu représente le temps passé par le contrôleur de gestion, celui en rose (en position inversée) représente la valeur ajoutée de ses tâches : les tâches de base - mise en place de procédures et de systèmes d’information, production dans les délais des reportings et tableaux de bord (résumées sous les termes « Organisation / Production ») -  prennent souvent beaucoup de temps aux contrôleurs de gestion, mais ce ne sont pas celles qui ont la plus forte valeur ajoutée. Ce sont leurs analyses, leurs anticipations et leurs propositions qui contribuent le plus à la création de valeur pour l’entreprise. Or le risque existe qu’ils n’y consacrent pas suffisamment de temps, une fois accomplies les tâches de base.

Comment font les « bons » contrôleurs de gestion pour éviter ce risque :

- Ils maîtrisent bien les systèmes d'information en y investissant le temps nécessaire, ce qui leur fait gagner ensuite du temps.

- Ils vont à l’essentiel sans se disperser sur la production d’informations non indispensables

- Ils ne recherchent pas une trop grande précision des chiffres, grande consommatrice de temps, mais au contraire savent travailler avec des ordres de grandeurs.

- Ils savent ne pas accéder à toutes les demandes des clients internes (trop spécifiques, trop « coûteuses » à établir, trop changeantes…), tout en conservant le sens du service vis à vis de ces clients !

 

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