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Billet n°2, 2014

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Billet n°2 : Prendre la mesure d’un facteur de succès : la culture d’entreprise par Cyril Buzut

La culture d'entreprise est souvent la source d'intégration (ou de rejet) des nouveaux employés, qui comprennent quel rôle elle a eu - et a parfois encore - dans le succès de leur nouvelle employeur.

Cette culture évolue constamment, par des apports externes et internes. La direction générale doit évidemment sentir en permanence si cette évolution reste porteuse de succès ou s'il faut infléchir son orientation.

La finance, qui mesure ces succès, valide de facto l'impact de cette culture d'entreprise, et doit donc la comprendre et la mesurer au plus près. A défaut d'un travail de sociologue, le financier doit au moins avoir une compréhension analytique, tel un consultant, des ressorts de profitabilité. En s'imprégnant de cette culture, il facilite la collaboration avec les autres fonctions, rassurées de contribuer avec "un des leurs", au moins au niveau culturel ...

En externe, la culture d'entreprise peut être une source reconnue de différenciation, dont le financier pourra rappeler l'existence, évoquer les bénéfices, tout cela pour rassurer sur la continuité d'un avantage concurrentiel unique et non duplicable.

Mais l'imprégnation a ses limites. La culture financière actuelle célèbre davantage les cost killers, les synergies et la réalisation de tous les actifs ... parfois masqués ou inutilisés par la culture. La communauté financière, banquiers, analystes ou investisseurs, s'attachera tout autant à l'application de la culture financière contemporaine, qu'au maintien d'une culture d'entreprise qui n'apporterait plus de résultats financiers suffisants.

On retiendra donc de cette imprégnation une élégante patine pour la communication interne et externe.

 

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